Le Dieselgate continue sur sa lancée : cette fois c’est le groupe Daimler qui passe à la caisse aux États-Unis avec le règlement d’une lourde ardoise de 2,2 milliards de dollars.
Cette somme couvrira les réclamations de 250 000 propriétaires de véhicules du groupe aux États-Unis, ainsi que la somme due aux régulateurs américains et californiens.
Une lourde pénalité pour servir d’exemple
Le constructeur Daimler paie-t-il ses erreurs plus cher que de raison pour servir d’exemple ? C’est ce que laisse entendre le vice procureur général Jeff Rosen : « ce règlement servira à dissuader toute autre entité qui pourrait être tentée de violer les lois de notre nation sur la pollution à l'avenir ».
Cette somme est le fruit d’une enquête de cinq ans autour des tricheries sur les émissions excessives des motorisations diesel des véhicules de tourisme et des utilitaires légers commercialisés aux États-Unis.
Dans les documents judiciaires, le groupe Daimler, propriétaire de Mercedes-Benz, nie les accusations et ne reconnaît aucune responsabilité. Toutefois, au regard des conclusions de l’enquête, le groupe a accepté de payer plusieurs centaines de millions de dollars aux propriétaires de ses véhicules et assurera une opération de rappel pour corriger les logiciels des voitures et prolonger les garanties.
Source : Automotive News