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Lors de la réunion du Conseil national de l’air, le 18 novembre dernier, la Ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, et le Ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebarri, ont décidé de renforcer les limitations des émissions polluantes émises par les automobiles.

Cela passera par une expansion des Zones à faibles émissions (ZFE) et un durcissement des règles de circulation pour les véhicules dont la vignette Crit’Air est supérieure au rang 2.

Augmentation du nombre de ZFE

Il existe actuellement quatre Zones à faibles émissions sur le territoire métropolitain français, auxquelles s'ajouteront de nouveaux périmètres de restrictions, en 2021, pour les véhicules répondant aux normes Crit'Air 3, 4 et 5.

Actuellement près de 240 communes sont concernées par les ZFE :

  • Grand Paris,
  • Grand Lyon,
  • Paris,
  • Grenoble-Alpes Métropole

En 2021, ces zones seront complétées par les agglomérations suivantes :

  • Strasbourg,
  • Rouen-Normandie,
  • Aix-Marseille Provence,
  • Nice-Côte d’Azur,
  • Toulon-Provence-Méditerranée

Soit un total de 272 communes supplémentaires régies par les règles des ZFE limitant la circulation des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.

Renforcement du dispositif

Dès 2023, l'accès aux Zones à faible émission sera interdit aux véhicules classés Crit’Air 3, 4 et 5, afin d'y préserver la qualité de l’air.

À partir de 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants devront mettre en place une Zone à faible émission afin d’anticiper le durcissement des règles européennes, conformément aux recommandations de l’OMS.

Et si jusque-là, les contrôles étaient encore rares, l’État compte durcir le ton en mettant en place un dispositif de contrôle automatisé via des radars capables de lire les immatriculations pour détecter la vignette Crit’Air correspondant au véhicule. De quoi pouvoir verbaliser automatiquement les contrevenants. Ce système de contrôle automatisé devrait voir le jour « à l’horizon 2022 ».