Après avoir dû faire face à des difficultés économiques, le constructeur américain Harley-Davidson dévoile sa stratégie pour les cinq prochaines années. Et si l’électrique fait bien partie du programme, la marque légendaire ne laisse pas pour autant tomber les motorisations thermiques qui ont fait son succès.
Sortant du plan de redressement de l’entreprise « The Rewire », Harley-Davidson établit une vision claire de son itinéraire pour les prochaines années, afin de retrouver le succès de son passé tout en pérennisant l’avenir de l’entreprise à court et long terme.
Après « The Rewire », « The HardWire »
En 2020, Harley-Davidson a fait appel à Jochen Zeitz pour prendre les rênes de l’entreprise. Ce nouveau P.-D.G. par intérim, d’origine allemande, connu pour avoir sauvé la marque Puma au cours des années 90, est le premier dirigeant non américain à la tête de l’entreprise depuis sa création.
Il a mis en place le plan économique baptisé « The Rewire » qui a permis à la marque de faire de substantielles économies malgré un chiffre d’affaires en forte baisse. Il est temps, maintenant que la situation financière s’est améliorée, de déployer la vision pour les cinq prochaines années. Cette vision est détaillée dans le plan qui prend l’appellation « The HardWire ».
De l’électrique et du thermique
Les fans de la marque seront rassurés d’apprendre que Harley-Davidson ne tire pas encore un trait sur son passé et sur les moteurs fonctionnant à l’essence. Mais, la marque n’abandonne pas pour autant ses projets dans l’électrique, bien au contraire.
Pour rendre plus fluides ses développements, l’entreprise va créer une division spécifique pour les deux-roues électriques. L’objectif étant d’optimiser le travail et de s’approcher le plus possible de l’organisation dynamique d’une start-up tout en gardant le support de l’entreprise historique.
Son actuel P.-D.G., Jochen Zeitz, a déclaré : « La création d'une division distincte permettra une autonomie totale pour le développement des véhicules électriques, permettant à l'unité commerciale de se comporter avec la même agilité et la même vitesse qu'une start-up technologique tout en tirant parti du soutien, de l'expertise et de la supervision de l'organisation plus large ».
Source : Electrek