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Alors que nous en sommes à la quatrième révision de la norme Euro 6, la « d », le gouvernement français n’est pour le moment pas satisfait du projet de la future norme Euro 7 jugée trop contraignante à atteindre pour le moment.

Et c’est par le biais du ministre de l’Économie français, Bruno Le Maire, que l’État français s’oppose à une norme Euro 7 beaucoup trop restrictive pour être financièrement réaliste. Le gouvernement est en pleine discussion avec Bruxelles pour assouplir les règles.

Euro 7 s’appliquera en 2025

Si nous en sommes à Euro 6d actuellement, la nouvelle norme Euro 7 doit normalement être appliquée à partir de 2025. Le texte régissant la nouvelle norme doit être finalisé pour la fin de cette année. Il prévoit des restrictions plus sévères sur les émissions polluantes qu’Euro 6d, mais il est également prévu que d’autres émissions soient prises en compte et limitées par la future norme.

Ainsi, en plus de ce qui est déjà contrôlé et limité (dont les particules fines et les Nox), Euro 7 pourrait ajouter le méthane, l’ammoniac ou le protoxyde d’azote (N2o).

D’après les premières informations recueillies par le Journal de l’Automobile auprès de Marc Mortureux, Directeur général de la Plateforme de l’Automobile (PFA), la réduction drastique des émissions des polluants nécessiterait des investissements tellement élevés pour les atteindre que les constructeurs automobiles ne pourront pas s’y contraindre.

Le ministre de l’Économie monte au créneau

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a déclaré au Figaro : « Des négociations sont en cours sur la prochaine norme Euro 7. Soyons clairs : à ce stade, cette norme ne nous convient pas ».

La Plateforme de l’Automobile, conjointement avec les industriels de l’automobile directement concernés, a produit des propositions pour assouplir la future norme sans remettre en cause le bien-fondé de celle-ci.

Ainsi, certaines mesures semblent être acceptées, telles que la prise en compte des émissions polluantes dès 5 km parcourus ou encore le facteur de tolérance entre les mesures prises en laboratoire et sur route, que le Parlement européen souhaitait supprimer.

Source : JournalAuto