Alors que jusque-là, le Code de la route ne prévoyait qu’un véhicule ne pouvait être conduit que par un conducteur physique, un nouveau décret va permettre de reconnaître officiellement les systèmes de conduite automatisés.
Si pour le moment, il s’agit d’une reconnaissance limitée de ces systèmes, c’est un premier pas vers la conduite automatisée en France.
Autorisée, mais limitée
Avec ce nouveau décret, la conduite automatisée est reconnue par le Code de la route. Pour le moment, seuls les systèmes ALKS (Automated Lane Keeping System), qui permettent de maintenir un véhicule dans sa voie lors d’une circulation à faible vitesse dans les embouteillages sur autoroutes, sont autorisés.
Si cela reste limité, c’est un premier pas qui accompagne le développement rapide de la technologie de la conduite automatisée, permettant au véhicule de se diriger seul sans intervention du conducteur.
Ainsi, Jean-Baptiste Djebarri, Ministre délégué chargé des Transports, a déclaré : « Avec ce décret, nous faisons un pas de plus vers la mobilité du futur. La France s'impose comme l'un des premiers pays à adapter son droit aux véhicules autonomes. Nous donnons dès aujourd'hui à nos industriels et à nos opérateurs de transports la visibilité nécessaire pour les développer - et demain, les faire rouler ».
Source : Interieur.gouv