© Volkswagen
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Le groupe allemand renouvelle son partenariat dans la joint-venture créée en 2018 avec l’entreprise américaine QuantumScape pour le développement des batteries solid-state en y injectant jusqu’à 200 millions de dollars supplémentaires.

Ces nouveaux fonds sont destinés à accélérer le développement de la technologie de batterie solid-state, permettant des recharges rapides et une plus grande autonomie, et ce avec le même encombrement qu'une batterie lithium-ion.

Une ligne de production dès 2025 ?

C’est l’objectif que s’est fixé Volkswagen qui envisage de mettre en place une usine pour la production de ce nouveau type de batterie qui pourrait, à terme, remplacer la technologie lithium-ion, actuellement employée par la plupart des constructeurs de véhicules électriques.

Frank Blome, responsable du développement des batteries pour le groupe allemand, a déclaré : « Nous sécurisons notre base d’approvisionnement mondiale avec des producteurs efficaces, renforçant progressivement les capacités de fabrication et stimulant le développement de la technologie de pointe des batteries à semi-conducteurs ».

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Une batterie solid-state, quel intérêt pour l’automobile ?

D’après les projections de Volkswagen, l’autonomie pourrait plus que doubler avec ce type de batterie face à son équivalent lithium-ion. La différence entre les deux types de batteries se situe principalement au niveau de l’électrolyte en charge du déplacement des ions positifs et négatifs.

Dans une batterie lithium-ion, l’électrolyte est liquide. Dans une solid-state, il devient solide. Cette différence permet une meilleure densité énergétique donc une plus grande autonomie. Au final, une batterie solid-state permettrait de réduire sa taille et son poids pour offrir une autonomie similaire à une batterie lithium-ion.

Si le coût de revient d’une batterie solid-state a longtemps été un frein à son développement, certains constructeurs automobiles ont tout de même décidé d’investir dans son développement à l’image de BMW, Honda, Hyundai ou encore Nissan et Toyota en plus de Volkswagen.

De plus, cette technologie permet une meilleure gestion thermique limitant, de fait, le risque d’incendie et le recours aux systèmes de refroidissement équipant actuellement les voitures électriques.

Source : TechCrunch