Le dispositif est impressionnant : dès qu'on allume l'alimentation de la perche, la caméra d'action se relève pour regarder l'horizon, et peu importe les mouvements qu'on exécute, elle n'en démord plus. Ce steadycam ou plutôt « steady stick » prend donc la forme d'une perche, terminée par trois cylindres rotatifs, sur le même principe qu'une rotule 3D, mais en motorisé. Le but de cette motorisation guidée par des gyroscopes, c'est de stabiliser la caméra dans toutes les directions. Un bouton sur le manche permet de changer de mode de stabilisation, sur un seul axe, deux ou les trois, en fonction des mouvements que l'on veut exécuter.
La nacelle peut accueillir toutes les GoPro et caméras AEE (le constructeur de PNJ Cam, numéro 2 mondial nous dit-on), dépourvues d'accessoire. Il n'y a aucune calibration à effectuer, le système est stable d'entrée de jeu. PNJ Cam prévoit déjà une future fixation qui permettra d'attacher ce steadycam (sans la perche) sur un casque ou un harnais. Et bien sûr une rallonge pour la perche (1,5 m), parce qu'en l'état, il n'a de perche que la forme. Alléchant, mais le prix en rebutera quelques-uns : 379 euros. Ce steadycam sera disponible fin septembre.
Dans un autre registre, PNJ Cam sortira fin juillet un petit drone, le DR-Smart, assez semblable au Nine Eagles Galaxy Visitor 6 de Robbe, mais vendu à 99 euros « seulement ». Wi-Fi pour des vols en FPV (via une application mobile), le drone se pilote soit à la télécommande, soit directement depuis le smartphone sur le même principe que les modèles de Parrot, en inclinant le téléphone. Et il sera doté d'une caméra en résolution standard (640 x 480 pixels). Sympa pour s'amuser ou s'initier, et moins onéreux que le drone de Robbe. Reste à savoir s'il vole aussi bien.