Le mode de fonctionnement de Skype a toujours soit intrigué soit rebuté. Outre le fait que certains éditeurs ont toujours souhaité obtenir le code source de Skype, le service se doit également de remplir certaines obligations légales.
L'Arcep avait ainsi rappelé à l'ordre le service de VoIP en 2007. Le régulateur des Télécoms avait alors saisi le Procureur de la République sur le motif de trois obligations. Tout d'abord Skype doit permettre l'interception d'appels sur le motif de la sécurité nationale dans le cadre d'une éventuelle mise sur écoute. De même, il doit permettre l'acheminement des appels d'urgence. Enfin, Skype doit autoriser la mise en place de la portabilité du numéro de téléphone.
Pour autant, le service de VoIP pourrait revenir sur sa position s'il souhaite entrer en bourse. Le blog Tic et Net croit ainsi savoir que « la volonté du groupe de se coter en bourse au second semestre de cette année risque de faire ressurgir ce risque financier ». Ainsi, Skype pourrait devoir montrer patte blanche.
Pourtant, les informations ne concordent pas avec celles que nous avions déjà évoquées au sujet d'une possible entrée en bourse. Le nouveau p-dg de Skype, Tony Bates aurait expliqué avoir besoin de prendre ses marques avant toute action de grande ampleur. « L'intention de Skype est d'entrer en bourse lorsqu'il sera prêt, et lorsque le climat macroéconomique le permettra » nous expliquait-on... Entre attentisme et volonté d'entrer dans la cage aux lions, les paris semblent ouverts.