Skype rapporte les résultats d'une étude selon laquelle les adultes connaissent encore trop mal l'objectif des mises à jour logicielles.
A l'occasion de l'évènement International Technology Upgrade Week, plusieurs éditeurs tentent de sensibiliser les consommateurs à l'importance des mises à jour de leurs applications. Parmi ces derniers nous retrouvons Adobe, Norton, TomTom ainsi que Skype. L'éditeur du client de VoIP a commandé une étude menée à bien par le cabinet YouGov. Celle-ci porte sur 350 000 internautes au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis.
Le rapport montre qu'en moyenne 40% des adultes ayant participé à cette enquête ne mettent pas à jour leur logiciel lorsqu'ils reçoivent une alerte. Ce taux est de 42% aux États-Unis, 41% au Royaume uni et 37% en Allemagne. Un quart des personnes avoue ne pas comprendre clairement l'objectif de ces mises à jour et leurs avantages.
Parmi les principales raisons poussant les gens à exécuter de vieilles versions de leurs logiciels, 45% d'entre eux s'inquiètent de la sécurité de leur machine. Dans la mesure où ces dernières corrigent bien souvent des failles de sécurité l'on pourrait penser que la situation est paradoxale, cependant l'on a observé à plusieurs reprises le déploiement de malwares via de fausses alertes ciblant notamment les plugins Flash Player ou Java.
27% des participants pensent par ailleurs que le temps moyen d'une mise à jour est trop long et 25% ne perçoivent aucun bénéfice personnel. Par ailleurs, l'alerte ne serait pas assez explicite puisque 26% des personnes n'estiment pas être assez informés des changements qui seront apportés.
Depuis quelques temps, les logiciels proposent de plus en plus des mises à jour automatiques voire activées par défaut en tâche de fond. C'est notamment le cas des navigateurs Chrome et Firefox dont le cycle de développement est relativement rapide. Cela permet de proposer d'emblée les nouvelles fonctionnalités mais également de renforcer la sécurité de l'application. Notons cependant qu'il n'y a pas si longtemps les promesses de mises à jour transparentes n'étaient pas au rendez-vous, ce qui a probablement altéré l'image de ces dernières. Les add-ons de Firefox avaient parfois tendance à afficher plusieurs incompatibilités avec les nouvelles moutures du navigateur. 18% des personnes interrogées ignorant ces alertes expliquent d'ailleurs que « les nouvelles versions des logiciels ont beaucoup de bugs ou plantent trop souvent ».