Poursuivi par Microsoft plus tôt dans l'année, l'éditeur de logiciels Ruichuang Network Technology était accusé par l'entreprise américaine d'avoir vendu certains de ses logiciels en Chine dans des versions illégales. La société, basée à Shanghai, a accepté de régler le conflit à l'amiable, en versant à Microsoft 36 millions de yuans (4,36 millions d'euros) et en publiant des excuses sur le site 2345.com.
Selon Microsoft, les liens menant vers les versions illégales de ses logiciels auraient générés 32 millions de clics et 11 millions de téléchargements. En plus de versions dématérialisées, 1,28 versions physiques auraient été distribuées illégalement.
Initialement, Microsoft réclamait à l'entreprise pas moins de 100 millions de yuans (12,3 millions d'euros) mais a finalement accepté de revoir ses prétentions à la baisse à la suite d'une médiation avec un tribunal du pays.
Cette victoire pour la firme de Redmond ne marque pas la fin des hostilités en Chine : en septembre dernier, Microsoft s'est attaqué à 4 organisations gouvernementales qu'il accuse d'utiliser jusqu' 97% de versions pirates de Windows, et 84% de versions illégales d'Office. En janvier dernier, Steve Ballmer estimait que 90% des logiciels de Microsoft utilisés en Chine étaient des version piratées.