Pour 59 euros, Bloom propose un service complet de la livraison à la réparation, au besoin, des vélos électriques loués.
Il s’agit d’une offre lancée le 15 avril par la start-up.
Un vélo connecté d’une autonomie de 50 kilomètres
Bloom propose une offre de 59 euros par mois tout compris. Pour ce prix-là, la start-up assure la livraison, l’assurance et la réparation à la demande. L'utilisateur peut garder son vélo chez lui - le contraire eût été peu pratique. À noter que l'inscription se fait par le biais du site de Bloom, et que l'entreprise a mis en place un système de liste d'attente. Les 100 premiers inscrits seront livrés durant mai.
Le vélo électrique, conçu par la start-up francilienne Zoov, pèse 23 kilos, soit à peu près autant qu'un Velib. Un bel engin qui propose une batterie de 345 Wh pour une autonomie de 50 kilomètres. Les freins à disques hydropiques viennent de chez Shimano, là où Véligo (le service public de location de vélos à assistance électrique francilien) a opté pour des patins hydrauliques.
La start-up propose en outre plusieurs dispositifs pour sécuriser le vélo loué : un cadenas solide est fourni par l'entreprise avec un système déverrouillage par l'appli Bloom. En cas de vol, la société promet de retrouver le vélo grâce à un système de traceur GPS - mais cette fonctionnalité implique le paiement d'une franchise par le client.
Si un pépin mécanique a lieu, Bloom promet la réparation le vélo sous 48 heures grâce à un partenariat avec Cyclofix, déjà associé à Décathlon pour la réparation de vélos à domicile.
Bloom surfe sur l’effervescence du vélo sur abonnement
Bloom aura beaucoup à faire pour s'imposer en Île-de-France avec des concurrents tels que Véligo et son abonnement à 40 € par mois, le néerlandais Swapfiets et son offre à 75 € par mois, et le dernier-venu Rex-Will dont le tarif grimpe à 79 € par mois.
Lancé par l'ancien directeur général de Bird (qui propose des trottinettes électriques en libre service), Driss Ibenmansour, Bloom mise notamment sur un prix relativement accessible et une sécurité améliorée. A noter que l'entreprise a choisi de mettre en place un système de « gamification », en proposant par exemple d'offrir des casques pliables aux premiers utilisateurs qui dépasseront les 400 kilomètres parcourus.
Source : Le Parisien