Le fabricant d'électronique Xiaomi menace de déposer une plainte contre Lyft, un des principaux concurrents d'Uber, s'il continue de modifier et d'utiliser ses trottinettes électriques pour ses campagnes publicitaires.
Xiaomi n'a jamais donné son accord
Dans une lettre destinée aux dirigeants de Lyft et rendue publique par TechCrunch, Xiaomi fait pression sur la startup américaine en menaçant de déposer une plainte. L'entreprise basée à Pékin explique qu'elle n'a jamais donné son accord pour autoriser le réseau de mise en contact à exploiter les produits de la marque pour ses campagnes publicitaires. En outre, Xiaomi précise qu'elle ne tolère pas les « modifications non autorisées » apportées à ses véhicules, ce qui pourrait l'exposer à des risques judiciaires concernant la sécurité des consommateurs.Par conséquent, Xiaomi engagera des poursuites contre Lyft s'il continue d'exploiter et de modifier les trottinettes électriques du fabricant chinois, comme la lettre l'explique clairement : « Xiaomi engagera une action en justice contre Lyft, si la société ne cesse pas immédiatement d'utiliser d'acheter, et de modifier des trottinettes électriques Xiaomi pour un usage public. »
Lyft, qui propose un service de trottinettes électriques en libre-service dans plusieurs villes des États-Unis, va donc être contraint de stopper cette activité s'il continue d'utiliser des trottinettes modifiées de façon non autorisée. En outre, la startup devra également supprimer toute mention du fabricant d'électronique chinois sur son site internet, ses documents et autres brochures publicitaires, bien qu'elle nie avoir recours à de telle méthode comme l'affirme un de ses porte-parole : « Nous n'avons pas l'intention d'utiliser les marques d'autres sociétés pour faire la publicité de nos trottinettes et nous n'avons connaissance d'aucun cas où nous l'aurions fait avec nos fournisseurs existants ».