© Kaspars Grinvalds
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Une nouvelle étude a été publiée sur l'aspect addictif du smartphone, et plus particulièrement auprès des étudiants. 40 % des participants présenteraient des symptômes.

L'étude a été menée sur 1 043 étudiants de l'établissement universitaire King's College London âgés entre 18 et 30 ans. Sur cet échantillon, le comportement de 406 participants (soit 38,9 % exactement) a été jugé maladif selon les critères d'un outil clinique permettant de diagnostiquer le problème.

L'heure du coucher est critique

The Guardian, qui rapporte l'information, explique que sur ces 406 étudiants, 68,7 % d'entre eux ont manifesté des troubles du sommeil. Ce taux est plus élevé que les autres étudiants (57,1 %).

Parmi les points notés, les étudiants utilisant régulièrement leur smartphone après minuit ou durant plus de quatre heures par jour seraient plus enclins à manifester des signes d'addiction.

Parmi les autres symptômes qualifiant ces participants d'accros à leur smartphone, l'étude met en relief l'impossibilité pour eux de contrôler leur temps d'utilisation du téléphone, des sursauts de panique lorsqu'ils n'y avaient pas accès ou la négligence de certains aspects de leur vie parce qu'ils étaient occupés sur leur smartphone.

Les jeunes sont les plus fragiles

Publiée dans le journal Frontiers in Psychiatry, cette étude révèle également que les étudiants les plus jeunes sont les plus fragiles. Parmi les participant accros, 42,2 % avaient moins de 21 ans, un taux qui chute à 34,2 % chez les 22-25 ans et à 28 % chez ceux âgés de 26 ans et plus.

L'utilisation du smartphone avant le coucher serait un point déterminant. Des signes d'addiction sont présents chez 23,8 % des personnes ayant posé leur smartphone 1 heure avant de s'endormir. Ce taux passe à 42 % lorsque ce temps est réduit à 30 minutes.

Les notifications sont généralement considérées comme les principales responsables de ces addictions. Google et Apple tentent régulièrement d'optimiser le centre d'alertes d'Android et d'iOS afin de mettre en avant les messages les plus importants et permettre à l'utilisateur de désactiver celles jugées inutiles.

Pourtant, il est intéressant de corréler cette étude avec une autre publiée en novembre dernier et rapportée par PsyNewsDaily. Selon cette dernière, dans 89 % des cas, ce serait l'utilisateur lui-même qui déverrouillerait l'appareil.