Test Xiaomi Mi Band 1S : faut-il mettre plus de 30 euros dans un bracelet connecté ?

Aurélien Audy
Publié le 02 décembre 2015 à 17h14
Le bracelet connecté Mi Band 1S (ou Pulse) est désormais commercialisé : il se pare cette fois d'un capteur de fréquence cardiaque. En conservant un prix au ras des pâquerettes, le Mi Band 1S pourrait bien faire très mal à la concurrence, à nouveau.

Xiaomi a fait une entrée fracassante sur le marché du wearable : arrivé en juillet 2014 seulement, le chinois s'est accaparé un quart des parts de marché en volume (au premier trimestre 2015), juste derrière le leader Fitbit qui possède un tiers de ces mêmes parts. Cette performance est en grande partie due à son premier Mi Band. Le 1S va-t-il permettre à Xiaomi de s'envoler ?

Présentation du bracelet

Avant toute chose, nous tenons à remercier la boutique Gearbest pour l'envoi rapide du bracelet depuis Hong-Kong, qu'elle commercialise à environ 31 euros.

Le nouveau Mi Band, parfois appelé 1S, parfois Pulse, est très proche de l'ancien modèle. A vrai dire, visuellement, lorsqu'il est porté, on ne voit aucune différence. Le matériau a été changé pour un élastomère moins cassant (un thermoplastique à base de silicone), le même que celui utilisé par Fitbit, supposé éviter les allergies (sans latex, ni caoutchouc). Mais le design est inchangé.

Le Xiaomi Mi Band 1S en détail
Le Xiaomi Mi Band 1S en détail
Le Xiaomi Mi Band 1S en détail
Le Xiaomi Mi Band 1S en détail
Le Xiaomi Mi Band 1S en détail
Le Xiaomi Mi Band 1S en détail
Le Xiaomi Mi Band 1S en détail
Le Xiaomi Mi Band 1S en détail

Idem pour le module de mesure, en forme de capsule, dont les dimensions n'ont quasiment pas bougé : pas plus d'un millimètre de différence au maximum, et un demi-gramme plus lourd. Ce minuscule centre névralgique est toujours recouvert d'une plaque d'aluminium, sablée et soulignée par un chanfrein poli. Elle abrite un accéléromètre, un chipset Bluetooth 4.0, une batterie de 45 mAh et un capteur cardiofréquencemètre utilisant la technique de la photopléthysmographie, c'est-à-dire la détermination des battements du cœur moyennant la mesure des variations d'absorption de la lumière verte (émanant des LED du bracelet, côté peau) par le sang.

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Le capteur de fréquence cardiaque au dos du Mi Band 1S

La capsule intègre aussi trois indicateurs LED en façade, rendues visibles grâce à des micro-perforations dans la plaque d'aluminium. Trois cercles de 1 mm de diamètre sont formés par 91 trous de 0,02 mm, recouverts par un enduit de protection pour empêcher des corps étrangers d'y pénétrer. Car le produit est toujours étanche, en catégorie IP67. Rien ne dépasse, sauf les deux connecteurs métalliques à une des extrémités, servant à recharger la batterie via le câble propriétaire (identique à celui de la génération précédente). L'autonomie de 30 jours sur le Mi Band de base « tombe » ici à 20 jours, ce qui reste encore bien au-dessus de la moyenne des bracelets dotés d'un capteur cardiaque, dont l'autonomie tourne autour de la semaine.

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Les LED en façade sont visibles grâce aux micro-perforations dans la plaque d'aluminium

Ce niveau de finition a de quoi surprendre pour un produit qui vaut une trentaine d'euros. Le Mi Band 1S n'a clairement pas à rougir face à ses rivaux, vendus au bas mot trois fois ce prix ! Mais est-il un bracelet fonctionnel ? Sur le papier, il a de quoi allécher puisqu'il promet de :

  • suivre l'activité quotidienne (nombre de pas, distance, calories) ;
  • mesurer le rythme cardiaque ;
  • mesurer une course à pieds ;
  • surveiller le sommeil ;
  • proposer une alarme silencieuse par vibration ;
  • relayer les notifications du smartphone ;
  • servir à déverrouiller le smartphone ;
  • vibrer pour être retrouvé.

Initialisation et application

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Le Mi Band 1S n'est pas le plus simple des bracelets connectés à mettre en route. L'absence d'écran n'aide pas, mais le gros point noir c'est qu'il s'agit d'un produit chinois importé. La notice n'est pas traduite, et surtout, le store applicatif (Google Play dans notre cas) ne propose pas la dernière version de l'application Mi Fit, puisque le produit n'est pas encore distribué officiellement en dehors de l'Empire du milieu. Le problème, c'est que la version 1.7.521 ne prend pas en charge le capteur cardiaque : on se retrouve alors avec un Mi Band classique...

Pour profiter des nouvelles fonctionnalités de cette version 1S ou Pulse, il faut télécharger l'APK en version 1.7.611 sur le site www.apkmirror.com, par exemple. Et l'installer après avoir activé les sources inconnues (dans le menu « Sécurité ») et accepté la pelletée d'autorisations exigées : historique de l'appareil, identité, contacts, données de localisation, téléphone, photos/multimédia/fichiers, espace de stockage, caméra, information sur le Wi-Fi, etc. Beaucoup d'applications exigent des droits qui vont au-delà des prérogatives de leur rôle supposé, mais là on détient un record ! Âmes sensibles au respect des données personnelles, le Mi Band 1S vous posera un cas de conscience. Même s'il paraît que certains développeurs blindent les autorisations initiales pour ne plus avoir à en demander d'autres à chaque mise à jour ultérieure.

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Chose faite et une fois la création d'un compte achevée, il faut appairer le Mi Band 1S avec l'application du smartphone. La procédure n'est pas instantanée, et comme le Mi Band 1S ne dispose pas d'interface, on se sent un peu désemparé tant qu'il ne se passe rien. Après une ou deux tentatives, ça y est : les LED blanches du Mi Band 1S clignotent, on peut tapoter dessus et terminer l'installation.

Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit

L'application Mi Fit est à la fois dépouillée dans sa présentation et éparpillée dans son agencement. Rien d'insurmontable mais les concurrents, qui disposent, il faut l'admettre, de davantage d'expérience, font mieux. L'écran d'accueil affiche un graphique circulaire indiquant le nombre de pas effectués, la distance et les calories correspondantes. Dans cette même zone, un bouton Running permet de lancer une session de course à pieds avec mesure du rythme cardiaque. En dessous figure une liste textuelle des phases d'activité, des fourchettes horaires où le bracelet a détecté des pics de mouvements. En cliquant sur un des items, on rentre dans le détail, avec un graphique en barres verticales et un distinguo entre marche et course qui, comme nous le verrons plus tard, ne correspond pas à la réalité.

Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit
Interface de l'application Mi Fit

En glissant vers la gauche, on accède à la même présentation, mais pour le sommeil. Et de l'autre côté, vers la droite, on arrive sur l'écran de l'évolution du poids, visible même si on n'a pas appairé de Mi Balance.

Sur l'écran d'accueil, le pictogramme en haut à gauche affiche l'historique des mesures, celui en haut à droite ouvre le menu contextuel. C'est dans ce dernier qu'on accède aux paramètres, au réglage de l'alarme, au profil ou encore à la mesure ponctuelle du rythme cardiaque. Le menu des paramètres renferme des options importantes, comme la recherche du Mi Band égaré (il se met alors à vibrer), la gestion des notifications d'appels et d'applications ou le réglage du suivi du sommeil (avec ou sans mesure cardiaque). Tout cela est un brin fouillis, mais l'application se montre réactive, c'est l'essentiel. Et les synchronisations sont particulièrement rapides.

Le Mi Band 1S dans la pratique

Le Mi Band 1S est particulièrement léger (14 g) et discret : on l'oublie facilement et l'enjeu d'un serrage ajusté n'est pas aussi crucial que sur une montre. La longueur est ajustable (entre 157 et 205 mm), le système de fixation s'avère simple mais assez efficace : il ne provoque pas de surépaisseur gênante et ne s'ouvre pas complètement en cas d'accrochage inopiné (ce qui arrive).

On apprécie également le caractère étanche de l'objet, même si le logement dans lequel vient s'insérer la « capsule » ne semble pas faire totalement jointure. C'est en fait la « capsule » elle-même qui est étanche.

Que dit le Mi Band 1S en matière de fonctionnalités ? Xiaomi respecte ses promesses, mais avec une exactitude parfois douteuse. Typiquement, le nombre de pas est largement surestimé dans notre cas. Et pour cause, si le Mi Band 1S sait faire la distinction entre la marche et la course, il ne prend pas en compte le vélo.

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Et là où il faudrait voir mes 17 km par jour environ à vélo, lui enregistre des pas, marchés... beaucoup de pas. Les écarts avec la montre Basis Peak d'Intel, qui reconnaît automatiquement les trajets à vélo, sont spectaculaires, allant parfois du simple au double (5 687 versus 10 703) ! Et il détecte un peu de course quand je n'ai pas couru. Est-ce tout imputable au vélo ? Non, un jour de mauvais temps où le vélo est resté au garage (mais pas le bonhomme), la Basis Peak a relevé 7 321 pas alors que le Mi Band 1S en a, lui, compté 9 393, soit un écart de près de 30 %, somme toute plus raisonnable.

Cependant quand on marche d'une manière déterminée tout en scrutant le compteur sur l'application du téléphone, l'incrémentation apparaît juste. Plus qu'un défaut de précision, le souci semble donc davantage relever d'un manque de discernement, entre ce qui est un pas et le simple mouvement du bras. La conséquence c'est qu'au final, le relevé est exagéré. Le bon point en revanche, c'est qu'on atteint très facilement ses objectifs (les LED s'allument alors et le bracelet vibre).

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Et c'est tout l'inverse sur la mesure de la dépense calorique : alors que le Mi Band 1S se contente d'un simple calcul fonction du poids et de la durée de l'exercice, la Basis Peak se base sur le seul critère fiable : le rythme cardiaque, et d'après une analyse permanente sur 24 heures. Le fameux jour sans vélo ni course à pieds mais beaucoup de marche, pour faire une comparaison juste, le Mi Band 1S me dit que j'ai brûlé 396 calories alors que la Basis Peak en détermine 2 415 !

La différence est énorme, toutefois la Basis Peak mesure la consommation sur la journée entière alors que le Mi Band 1S la calcule sur ce qu'il a identifié comme de l'activité, soit 1 h 54 de marche ce jour-ci. En soi, les deux approchent se tiennent. Mais dans la pratique, celle de Xiaomi présente deux inconvénients : d'abord elle est partielle, puisqu'elle résume la consommation d'une journée aux seules phases d'exercice, et ensuite elle est approximative puisqu'elle n'exploite pas son capteur cardio mesurer réellement l'effort. Là, vous vous dites : « Mais pourtant le nouveau Mi Band a bien un capteur cardio !? » Exact, mais il ne l'utilise pas souvent...

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C'est là qu'il nous faut pointer le principal défaut du Mi Band 1S : son cardiofréquencemètre, qui représente la seule différence avec le modèle précédent, est sous-exploité. A vrai dire, Xiaomi l'active quand on lance une session de course depuis l'application (ce qui signifie qu'il faut courir avec son smartphone), quand on demande un relevé ponctuel de son rythme cardiaque (toujours depuis l'application) ou une fois qu'on s'est endormi pour améliorer l'analyse du sommeil (sous réserve d'avoir activé l'option dans les paramètres de l'application). On imagine que Xiaomi en a décidé ainsi pour préserver l'autonomie impressionnante de son bracelet (encore 69 % d'autonomie après sept jours d'utilisation) mais c'est dommage, on aurait bien souhaité un compromis pour récolter davantage de fiabilité dans les données mesurées.

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Quid du sommeil ? La perception de la durée totale est généralement raccord avec ce que relève la Basis Peak, mais le détail - qui se limite ici à « léger » ou « profond » - est assez différent. Outre les écarts qui peuvent là aussi aller quasiment du simple au double, ce qui nous fait douter de la fiabilité du Mi Band 1S, c'est qu'il n'a détecté qu'un seul réveil en pleine nuit sur toute la durée des tests. Alors qu'il y en a eu beaucoup plus (douze d'après la Basis Peak). En revanche, le réveil par vibrations est agréable à utiliser d'une, parce qu'on peut planifier une récurrence (du lundi au vendredi par exemple), et de deux parce que le mode dit « intelligent » s'avère assez plaisant. Alors non, ce n'est pas un réveil qui attend le cycle idéal pour vous sortir de vos rêves, comme celui de Jawbone. Mais il lance une minuscule vibration trente minutes avant l'heure voulue pour provoquer cette sortie de cycle, et re-vibre à intervalles réguliers pour que vous soyez frais comme un gardon à l'heure voulue. Bon, ce n'est pas magique... mais l'idée est intéressante.

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Ici, on sait que le Mi Band 1S s'est trompé, le lundi étant un jour travaillé où je me suis levé à 6h50 et non pas 9h14... Et les réveils nocturnes n'ont pas été enregistrés.

Les autres fonctionnalités demeurent basiques, faute d'écran. Vous recevez un SMS ? Le Mi Band 1S vibre. Un appel ? Il vibre. Une notification d'une application sciemment paramétrée ? Il vibre. Les LED clignotent selon un code précis, manque de chance, le code est expliqué en chinois... Les options servant à le retrouver en le faisant vibrer ou à utiliser la présence du bracelet pour déverrouiller automatiquement le téléphone sont bien pensées, mais elles ne suffisent pas à faire pencher la balance. Le prix néanmoins reste un argument massue. Mais dans ce cas, et en attendant une meilleure exploitation du cardiofréquencemètre, le Mi Band de première génération, qu'on trouve à moins de 15 euros, se montre encore plus agressif.

Conclusion

L'offre était rudement séduisante sur le papier, elle se concrétise dans la pratique mais avec quelques bémols, non négligeables. D'abord, ceux qui se laisseront tenter doivent savoir que la mise en route d'un Mi Band 1S d'import n'est pas aussi simple qu'avec un bracelet connecté officiellement distribué et adapté pour la clientèle française. Il ne faudra pas trembler non plus quand vous verrez la liste des autorisations à accorder à l'application Mi Fit de Xiaomi. Ensuite, le bracelet n'est pas un modèle de précision ou plutôt de discernement : surestimation des pas, sous-estimation des calories, analyse du sommeil aléatoire, il y a de l'approximation dans les algorithmes de Xiaomi. Et là, on est forcément un peu déçu, même si le prix éponge les griefs.

Quand on voit ce que Xiaomi fait - ou plutôt ne fait pas - de la mesure du rythme cardiaque, on se dit que ce n'était pas tant un cardiofréquencemètre qui manquait au bracelet qu'un petit écran. L'heure, le statut des objectifs, le niveau de batterie, le détail des notifications sont autant d'informations que le Mi Band 1S ne peut pas livrer sans le smartphone auquel il est appairé.

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Maintenant, l'offre de Xiaomi fait tout de même preuve de cohérence. L'objet se veut simple, discret, résistant et abordable : il l'est. L'autonomie généreuse ou le réveil « intelligent » sont des atouts importants, d'autant plus qu'à une trentaine d'euros, Xiaomi n'a pas de concurrent en face. Il ne lui reste plus qu'à faire évoluer son micrologiciel de sorte à mieux exploiter le capteur cardio - quitte à perdre un peu d'autonomie - pour gagner en précision et venir titiller sérieusement Fitbit, Jawbone et consorts.

Xiaomi Mi Band 1S

7

Les plus

  • Prix absolument imbattable / autonomie monstre
  • Bracelet discret et plaisant à porter / étanche
  • Réveil vibrant et "intelligent" bien pensé
  • Déverrouillage du tél. et localisation MiBand

Les moins

  • Précision des mesures laisse à désirer
  • Capteur cardio-fréquencemètre sous exploité
  • Listing d'autorisations de Mi Fit / app perfectible
  • Absence d'écran / utilité des LED ?

Finition7

Fonctionnalités6

Autonomie10

Ergonomie6



Aurélien Audy
Par Aurélien Audy

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