© Withings
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Le constructeur français Withings, spécialisé dans les objets connectés, dévoile une étude sur la qualité du sommeil de ses utilisateurs à l'occasion de la journée du sommeil.

Initialement rachetée par Nokia, puis passée sous le giron d'Éric Carrel, Withings s'est recentrée sur le secteur de la santé connectée. La société a conçu plusieurs appareils tels que le Sleep Analyzer, BPM Core mais aussi les montres Move ECG ou ScanWatch. Plus récemment, Withings a annoncé son tensiomètre BPM Connect Pro et la balance connectée Body Pro.

Des idées reçues à modérer

En partenariat avec le professeur Pierre Escourrou, responsable du Laboratoire du sommeil à l’hôpital Antoine-Béclère, Withings tient tout d'abord à faire le point sur les idées reçues.

Non, il n'est pas possible de rattraper des heures de sommeil le week-end et non, les heures de sommeil avant minuit ne comptent pas double. D'ailleurs, il n'y a pas un certain nombre d'heures de sommeil à respecter de manière stricte, chaque personne étant différente. Et cela ne sert à rien de vous coucher si vous n'êtes pas fatigué.

Le café vous tient-il éveillé ? Cela dépend finalement de la vitesse à laquelle votre organisme élimine la caféine. Cela peut aller de quelques minutes à plus de 12 heures. Pour en apprendre plus encore, l'article de blog sur le sujet est disponible en source.

Ronflements et apnée du sommeil

Les appareils de Withings ont également permis de collecter des données sur le taux de ronflement dans le monde. Et c'est en Inde que les nuits seraient les plus bruyantes avec en moyenne des ronflements de 50 minutes sur une nuit de 6 heures.

« Fait amusant, on s’aperçoit que les femmes indiennes ronflent en moyenne 2 heures par nuit, contre seulement 42 minutes pour les hommes. C’est d’ailleurs le seul pays dans lequel les utilisatrices de produits Withings ronflent plus que leurs homologues masculins », explique la société.

Les Français ronflent en moyenne 37 minutes par nuit, mais les Françaises ne sont pas en reste avec 29 minutes également.

L'apnée du sommeil a également été passée au crible et cela ne concernerait que 2,29 % des Français pour une apnée sévère et 5,64 % pour une apnée modérée. Des taux respectivement de 6,56 % et 11,76 % aux États-Unis.