Il faut dire que les ventes de musique dématérialisée franchissent cette année de nouveaux caps. En France, selon le Snep, elle représente désormais près d'un tiers du marché, alors que les CD et plus particulièrement les singles dégringolent. Les Beatles ou AC/DC ont longtemps justifié leurs absences par la perte de qualité qu'entraînent le MP3 ou l'AAC. Ils ont finalement retourné leurs chemises.
Comme celui des Beatles, le catalogue intégral d'AC/DC sous forme dématérialisée sera vendu exclusivement par le numéro un de la musique en ligne, l'iTunes Store. Aucune date d'échéance n'est malheureusement communiquée.
Cette fois l'annonce était en revanche inattendue. Il faut dire qu'Apple avait plus ou moins raté la surprise avec les Beatles, les internautes attendaient plutôt le lancement de ce qui est devenu un an plus tard (de nouveau presque jour pour jour) iTunes Match. La totalité des panneaux du carrousel de la page d'accueil de l'iTunes Store sont toutefois réquisitionnés.
Quoi qu'il en soit les fans du célèbre groupe de hard rock peuvent finalement télécharger légalement ses 16 albums studio, 4 albums live et 3 compilations, pour plus ou moins 10 euros. « The Collection » réunit les 16 albums studio pour 80 euros, soit une moyenne de 5 euros par album, et « The Complete Collection » la totalité des disques pour 110 euros. Chacun des albums est proposé sous la forme d'iTunes LP, c'est-à-dire avec un livret interactif, tous les morceaux sont « masterisés pour iTunes » (AAC à 256 kbps) et tous sont proposés à l'unité, au prix unique de 1,30 euro, alors qu'AC/DC revendiquait créer des albums, et non des singles. Néanmoins, certains sont mêmes déclinés en sonneries.
Mais Highway to Hell, Thunderstruck ou Back in Black délogeront-ils pour autant Gangnam Style au classement des ventes ?