Le navigateur Web aux 66 % de parts de marché se retrouve au cœur d'un procès visant Google (et sa maison mère Alphabet). À l'origine, une plainte déposée en juin 2020 aux Etats-Unis, portant sur le mode incognito et la collecte de données opérée par l'entreprise durant son utilisation.
Google n'en est pas à son coup d'essai devant la justice. Après une année 2020 rythmée par les enquêtes antitrust et une condamnation récemment prononcée par la CNIL, le géant du numérique se retrouve une fois encore au banc des accusés pour un procès évoquant un dédommagement de 5 000 dollars par utilisateurs concernés, soit un total de 5 milliards de dollars.
De quoi vous protège vraiment le mode incognito ?
D'après la plainte, le mode incognito permettrait encore aux sites de tracer les utilisateurs durant leur navigation. Cependant Google se défend, en insistant sur les avertissements mentionnés lorsqu'on ouvre une page de navigation privée.
De fait, il est précisé que la navigation peut rester visible par :
- Les sites Web que vous consultez
- Votre employeur ou votre établissement scolaire
- Votre fournisseur d'accès à Internet
Il reste aussi peu probable que le procès ait de vraies répercussions pour Google, qui n'a vraisemblablement pas mal communiqué sur le fonctionnement de son mode incognito. Rappelons par ailleurs que l'entreprise a annoncé la fin des cookies tiers sur Chrome dès 2022. Une manière indirecte de reconnaître le caractère intrusif des cookies pour ses utilisateurs, indépendamment de leurs préférences de navigation ?
Source : 9to5google