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En début de semaine Google a répondu officiellement aux accusations du département de la justice américaine. Les autorités pointent l'abus de position dominante du moteur de recherche.

La position de Google dans le domaine de la recherche en ligne est délicate. Avec 86,6 % de part de marché à travers le monde, la firme californienne éclipse de loin ses concurrents. Elle estime toutefois ne pas être hors la loi.

Google rejette l'idée d'un monopole

Aux États-Unis, le département de la justice a entamé des actions similaires à celles lancées au sein de l'Union Européenne. Les activités de Google ont été passées au crible, et notamment en ce qui concerne la position de son moteur de recherche. Plus précisément, l'omniprésence de Google sur les smartphones n'est pas passée inaperçue.

À ce titre, les autorités américaines ont rappelé les accords passés par Apple, pour ses terminaux iOS, ainsi que la place privilégiée de Google Search sur les smartphones Android.

Google, de son côté, a répondu à ces accusation de monopole en expliquant que les gens utilisaient son service par choix et « non parce qu'ils y sont forcés ». À l'instar de sa réponse formulée à la Commission Européenne, la société explique qu'elle agit comme une marque traditionnelle souhaitant négocier une bonne visibilité pour ses produits ; en outre, selon Google, les utilisateurs peuvent facilement changer pour DuckDuckGo ou Bing.

Vers un ballot screen au États-Unis ?

Google doit faire face à d'autres plaintes émanant de plusieurs états américains, notamment du Texas, du Colorado et du Nebraska. Tous pointent l'omniprésence de l'entreprise sur le marché de la recherche en ligne, ainsi qu'un monopole dans le domaine de la publicité en ligne.

La plainte déposée par le département de la justice a été signée par 11 Etats et d'autres ont demandé à y participer, parmi lesquels la Californie, berceau de Google et de la Silicon Valley.

Rappelons que le géant Facebook est lui-aussi accusé de monopole au travers d'une plainte signée par 46 états américains.

Dans l'Union Européenne, pour faire face aux plaintes, Google a mis en place son ballot screen, un écran d'accueil présenté à la configuration d'un smartphone Android et permettant à l'utilisateur de choisir un moteur de recherche alternatif par défaut. Cependant, le fonctionnement de cet écran et la visibilité attribuée aux concurrents de Google sont largement critiqués. La firme californienne procède en effet à des enchères et fait payer les autres moteurs pour leur permettre de la concurrencer.