Disponible en bêta depuis le mois de juillet, Chrome 37 propose désormais un meilleur rendu des textes au sein du système Windows. Pour ce faire Google troque le module Graphic Device Interface initialement conçu pour les petites définitions d'écran des années 80 pour adopter les interfaces de programmation baptisées DirectWrite proposées par Microsoft.
Depuis 2009, les développeurs impliqués au sein du projet Chromium ont demandé l'intégration de DirectWrite. Sur l'un de ses blogs officiels, Google a récemment expliqué que cette migration a nécessité de lourds travaux au niveau de l'architecture et du moteur de rendu des polices de Chrome.
Outre quelques modifications cosmétiques au niveau du gestionnaire de mots de passe, Chrome 37 corrige une cinquantaine de failles de sécurité, certaines d'entre elles pouvaient permettre d'exécuter du code à distance en dehors du mode sandbox ou encore de lire le contenu de la mémoire lorsque WebGL est activé.
Au mois de juin nous apprenions que Google planchait sur une version 64-bit de Chrome. Celle-ci est désormais déployée en version finale. Puisque Chrome peut tirer parti des architectures des processeurs disposant des jeux d'instructions plus puissants, Google explique qu'il en résulte un affichage plus rapide pour les animations et les contenus multimédia.
« Par exemple le codec VP9 utilisé dans les vidéos en haute définition de YouTube affiche une optimisation de 15% pour les performances de décodage », affirme ainsi l'ingénieur logiciel Will Harris.
Pour l'heure, l'édition 64-bit de Chrome ne fonctionne que sur Windows 7 et 8.1. Celle-ci n'est pas encore automatiquement déployée. Elle n'est d'ailleurs pour l'heure disponible qu'auprès des utilisateurs américains.