Google explique sa politique d'extensions en réponse à la colère des bloqueurs de pub

Mathieu Grumiaux
Par Mathieu Grumiaux, Expert maison connectée.
Publié le 17 juin 2019 à 09h25
Google Chrome mobile

Le moteur de recherche énonce les raisons techniques qui l'ont conduit à modifier en profondeur le fonctionnement des extensions. Google souhaite renforcer la sécurité des utilisateurs en réduisant l'accès aux requêtes réseau.

Les développeurs de bloqueurs de pub pour Chrome sont vent debout depuis la décision prise il y a plusieurs semaines par Google de revoir le fonctionnement de l'API Web Request.

L'accès aux requêtes réseau sera restreint pour empêcher l'accès aux données personnelles

Cette interface de développement permettait aux éditeurs d'accéder aux requêtes réseau dans le navigateur et leur servait ainsi à bloquer certains éléments d'une page web, et en particulier les annonces publicitaires.

Le problème pour Google était que l'extension avait un accès sans restriction à toutes les informations relatives à une requête réseau, et cela pouvait poser de graves problèmes de sécurité, tous les développeurs n'étant pas animés des meilleures intentions.

Web Request va désormais être remplacée par l'API Declarative Net Request. Elle permet aux fabricants d'extensions d'avoir un contrôle plus précis des informations dont ils ont besoin depuis le navigateur, sans recevoir d'informations sensibles ou non pertinentes pour leur fonction.

Google a renforcé son équipe de modération des extensions

Google indique dans un billet de blog que ce changement ne dérange en rien le fonctionnement des bloqueurs de pub. Les développeurs de ces logiciels n'auront qu'à modifier leur code pour prendre en compte ces changements et utiliser les données dont ils ont besoin pour restreindre l'affichage de certains éléments.

Le moteur de recherche explique dans le même temps avoir renforcé son équipe de validation d'extensions. Le nombre de salariés analysant le fonctionnement des logiciels Chrome a augmenté de 400 % et la taille de l'équipe gérant les utilisations abusives des extensions de 300 %.

Et ces efforts payent puisque le taux d'installations d'add-ons malveillants a baissé de 89 % en 2018. Ces modifications techniques devraient continuer à réduire le nombre de logiciels dangereux sur Chrome et faire du navigateur une plateforme plus sûre pour ses centaines de millions d'utilisateurs.

Source : Neowin
Mathieu Grumiaux
Par Mathieu Grumiaux
Expert maison connectée

Journaliste pour Clubic, je couvre essentiellement les sujets concernant la maison connectée et les objets connectés, mais aussi les dernières nouvelles de l'industrie du streaming vidéo, entre autres sujets. Je suis également l'actu d'Apple, marque qui m'accompagne depuis mon premier iPod mini en 2005 (ça ne nous rajeunit pas…)

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