L'annonce, formulée en septembre dernier, n'avait pas fait que des heureux. A l'occasion de la conférence Build, Microsoft avait révélé que le navigateur intégré à l'interface Metro n'accepterait pas les extensions (plugins). Il justifiait alors cette décision par la volonté d'offrir à la fois une meilleure expérience, une sécurité plus fiable et une autonomie supérieure sur les appareils mobiles.
« Une part importante de la navigation Web se fait aujourd'hui sur des terminaux qui ne prennent tout simplement pas en charge les plugins », évoque cette semaine l'éditeur via l'un de ses blogs. « Même les navigateurs qui prennent en charge les plugins offrent différents moyens de fonctionner sans plugin ».
Autrement dit, se reposer de façon trop importante sur des technologies tierces telles que Java, Flash ou même Silverlight (développé par Microsoft) porterait préjudice à la sacro-sainte « expérience client ». Beaucoup ont préféré dans cet appel à se tourner vers la conception de sites natifs, tirant par exemple parti des avancées induites par le HTML5, la volonté de limiter les possibilités d'affichage des adresses richement dotées en matière de multimédia, de façon à favoriser la mise au point d'applications Metro.
Fort heureusement, il reste prévu que la version Bureau d'IE 10, accessible donc via l'interface traditionnelle de Windows, fasse de son côté fonctionner sans problème les plugins actuels. Pour faciliter la bascule et ne pas trop pénaliser les sites intégralement réalisés en Flash, par exemple, Microsoft propose une méthode permettant d'afficher, au sein d'IE 10 Metro, un message d'avertissement invitant à passer vers la version Bureau, qui prendra la forme suivante.
Deux méthodes sont proposées pour obtenir l'affichage de ce message : intégration au header HTTP ou inclusion d'une balise méta dédiée.