Avec Windows 10, Microsoft planche non seulement sur son navigateur Spartan mais également sur les performances de son moteur d'exécution JavaScript Chakra, utilisé conjointement avec Internet Explorer. Le chargement des applications Web devrait être largement amélioré grâce à l'usage d'asm.js.
En 2013, Mozilla levait le voile sur ce langage intermédiaire présenté comme un sous-ensemble de JavaScript. Concrètement asm.js est un transcompilateur capable d'être exécuté à bas niveau. Le langage JavaScript sera compilé en C/C++ directement en natif pour de meilleures performances. Mozilla en avait notamment fait usage pour porter les moteurs d'Unreal Engine 3 et 4.
Asm.js complète ainsi WebGL permettant de tirer parti de l'accélération matérielle pour le rendu des pages ainsi que pour afficher du contenu en 3D. Il s'agit en outre d'une alternative à Google Native Client proposant également d'amincir les frontières entre les applications web et locales. Google met à disposition des API pour le développement de modules en C ou C++ capables de communiquer avec les éléments HTML ou Javascript au sein du navigateur.
Microsoft explique avoir initié des travaux en collaboration avec les développeurs de Mozilla. La firme de Redmond entend finaliser ces derniers pour Windows 10.
Ci-dessous une démonstration du portage d'Unreal Engine 4 par Firefox et Epic.