Avec 250 employés, la Fondation Mozilla tire ses principaux revenus de ses partenariats. Avec Google, Yahoo, le Russe Yandex, Amazon ou Ebay, par exemple, en utilisant leurs moteurs dans sa barre de recherche. C'est le principal point faible du rapport « The State of Mozilla » publié aujourd'hui : alors que le contrat avec Google doit expirer en novembre 2011, Mozilla tire 86% de ses revenus de cet accord.
Mozilla affiche donc une volonté de diversification, qui a d'ailleurs commencé. En 2008, ce n'étaient pas moins de 91% des revenus de la fondation qui provenaient du contrat avec Google. Trop dépendant, donc, et en position délicate. Car du côté de Yahoo, il y a peu à attendre, vues les récentes ententes entre le géant américain et Microsoft. Mozilla affirme donc qu'il va chercher de nouvelles façons de faire entrer de l'argent, d'autant que l'arrivée de Google Chrome, le navigateur de Google, en concurrent direct de Mozilla Firefox, ne permet pas de savoir si le contrat entre les deux organisations sera reconduit après novembre 2011.