Les ventes d'ordinateurs se portent mal. Et si à l'échelle du monde le déclin se chiffre à 13%, le rapport récemment publié par le cabinet d'analyses IDC indique que pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), le constat est autrement plus inquiétant.
Les chiffres communiqués évoquent en effet une baisse pour le premier trimestre 2013 de 19,6% pour les ordinateurs de bureau, et même 20,6% pour les ordinateurs portables, pour un total de 8,3 et 13,6 millions d'unités vendues, respectivement.
Si l'on s'intéresse au marché plus spécifique de l'Europe de l'Ouest, la baisse est encore plus significative et se porte, au global, à 22,5%. Maciej Gornicki, consultant sénior pour IDC, avance la désormais traditionnelle implication des tablettes dans ces baisses de ventes : « Les résultats sont en deçà des attentes dans le segment des consommateurs à cause d'une faiblesse persistante de la demande au beau milieu d'un contexte des pressions budgétaires et de transition continue vers les tablettes ». Le marché grand public n'est toutefois pas le seul responsable de ces chiffres inquiétants : les entreprises, qui tardent à renouveler leurs parcs informatiques, sont un autre facteur important dont il faut évidemment tenir compte.
Dans ce contexte, tous les constructeurs paient les pots cassés, particulièrement HP et Acer, et seul Lenovo tire son épingle du jeu, avec des ventes qui progressent de 11%.