Derrière Thomson Computing se cache l'entité Group SFIT, une société française fondée en 2013 par Stephan Français, un ancien de Surcouf qui dès le départ signe une licence pour la marque Thomson auprès de Technicolor. On retrouve dans les gammes de la marque des tablettes, mais aussi des ordinateurs de type 2-en-1. Thomson Computing tâche de se distinguer de l'offre déjà pléthorique en la matière en misant sur le côté innovation de ses produits. Le français propose par exemple des tablettes Dual-Boot avec environnement Windows ou Android.
Le MedPi était l'occasion d'apercevoir dans un autre registre le notebook « Prestige » TH14-N : un ordinateur portable avec écran 14 pouces présenté comme le plus fin et le plus léger du monde, avec 15,8 mm d'épaisseur pour un poids de 1,3 kg. Dans sa version la plus puissante, il est animé par un processeur Intel Core M en version 5Y71 dont la fréquence peut grimper jusqu'à 2,9 GHz. Côté design, outre l'aspect mensuration, le Prestige adopte une coque full aluminium avec une couleur café.
Thomson Computing met l'accent dans sa communication sur le made in France, et évoque pour certains de ses produits un assemblage réalisé dans l'Hexagone. Il faut dire qu'on retrouve au catalogue du fabricant, les NUC d'Intel, les Next Unit of Computing, ces tout petits PC que l'on branchera par exemple sur un téléviseur. Ces machines étant livrées clés en main par Intel, ce sont les dernières étapes de leur assemblage qui sont réalisées en France (mémoire, SSD, image logicielle). A l'avenir, Thomson Computing pourrait proposer ses propres châssis pour les NUC.
Pour ce qui est des tablettes et ordinateurs portables, la production provient de Chine, où la marque aurait audité une vingtaine d'usines différentes avant de retenir des sous-traitants notamment utilisés par une certaine marque à la pomme. Nous saluons évidemment le retour de la marque Thomson parmi les fabricants de PC, en espérant qu'à l'avenir les opérations réalisées en France soient encore plus nombreuses !