© Multiplié
© Multiplié

Nous traversons une période empreinte de nostalgie. Dans le divertissement, de nombreuses productions se tournent vers des remakes, reboots et autres retours de grandes licences très appréciées. Le petit monde de la tech n'est lui aussi pas épargné…

Ainsi, une entreprise française a choisi de remettre ce bon vieux Minitel au goût du jour.

Un retour pour le moins inattendu

Après l'arrêt de sa production il y a une dizaine d'années de cela, le Minitel a presque totalement disparu des écrans radars. Il faut dire que le terminal informatique a toujours fait pâle figure face aux ordinateurs modernes. Et c'est d'autant plus le cas en 2022. Cependant, puisque la nostalgie est à la mode, ces appareils d'un autre temps sont sur le point de s'offrir une seconde jeunesse.

C'est par le biais d'une campagne de financement participatif lancée sur Ulule que la société française Multiplié a présenté son projet visant à ressusciter le Minitel. Cet exploit est rendu possible grâce à un petit boîtier nommé MiniMit qui vient se brancher au Minitel par l'intermédiaire du port DIN positionné à l'arrière de l'appareil. L'utilisateur peut alors se connecter à Internet en Wi-Fi.

Des fonctionnalités basiques, mais qui fonctionnent

Une fois le branchement effectué, l'internaute pourra accéder à tout un éventail d'outils depuis le Minitel. On peut par exemple citer la météo, l'annuaire, l'astrologie ou encore le célèbre 3615 ULLA, renommé 3615 ELIZA pour l'occasion. Mais ce service de rencontre pour adultes, initialement lancé en 1987, a assez logiquement été modifié, et c'est une intelligence artificielle qui répondra à l'utilisateur.

Enfin, il est important de préciser que l'entreprise Multiplié ne commercialisera que le MiniMit (à partir de 75 euros). Ainsi, les personnes intéressées devront obligatoirement dénicher un Minitel par leurs propres moyens. La sortie du boîtier devrait avoir lieu en mars 2023. Un objectif de 500 préventes est affiché pour que la campagne Ulule puisse être couronnée de succès.

Source : Le Figaro