Le géant américain va mettre aux enchères les trois places disponibles dans son prochain outil de sélection d'un moteur de recherche par défaut.
Même en se conformant aux décisions de l'UE, Google va réussir à se faire de l'argent.
L'Union européenne impose le choix du navigateur par défaut à Android
Google va finalement réussir à transformer une sanction en une nouvelle source de profits. Le 18 juillet 2018, l'Union européenne a infligé une amende de 4,34 milliards d'euros au géant américain pour sanctionner ses pratiques anti-concurrentielles sur Android. La présence de Google comme moteur de recherche par défaut au démarrage du smartphone était l'un des points les plus sensibles du dossier.Quelques mois plus tard Google s'était finalement conformé à la décision européenne en annonçant proposer, à partir de 2020, et ce dès le démarrage du smartphone, plusieurs moteurs de recherche concurrents à définir par défaut.
Les concurrents seront sélectionnés par des enchères qui pourraient rapporter gros à Google
Or, on apprend aujourd'hui que Google va mettre les trois places, promises aux moteurs de recherche concurrents, aux enchères. Le montant des enchères ne sera pas fixé par rapport au prix de la place elle même, mais en fonction de ce que l'entreprise est prête à payer par utilisateur pour qu'il accède à son service.Un seuil minimum sera défini avant le début des enchères, qui se dérouleront pays par pays et seront réévaluées chaque année.
Certains éditeurs pourraient être prêts à verser de grosses sommes d'argent pour être positionnés sur l'écran d'accueil des dizaines de millions d'utilisateurs Android européens. Google lui même paierait près de 10 milliards de dollars à Apple pour être moteur de recherche par défaut des appareils iOS.
Les différents moteurs de recherche ont jusqu'au 13 septembre pour soumettre leur candidature, avant que Google ne procède aux enchères et annonce les vainqueurs, d'ici le 31 octobre.
Source : The Verge