Sur le blog du site Internet du service, son fondateur Simon Dawlat s'alarme du détachement d'Apple.
Il explique en substance que leur interlocuteur pour l'App Store a changé du jour au lendemain et que, dans l'impossibilité de le joindre alors qu'il traversait l'Atlantique, le nouveau valideur a fait retirer l'application sans prendre en compte les précédents avis favorables.
Selon son fondateur, AppGratis a toujours eu affaire au même membre de l'équipe de validation de l'App Store. Au mois de novembre, ce dernier avait opposé à l'éditeur les règles qui ont mené à l'éviction de l'application samedi matin. Mais le service avait fait valoir, visiblement avec succès en dépit de ses motivations commerciales, que son application fournissait un travail de curation (de sélection) au même titre que de nombreux sites Internet. Critiqué pour la trop grande simplicité de l'application, celles qui se contentent de présenter des pages Web sont interdites, AppGratis aurait démontré la complexité sous-jacente du service.
Il en veut pour preuve les validations intervenues entre temps, et dernièrement celle de la nouvelle application iPad, sur le point d'être lancée.
Un nouveau valideur intraitable
Mais le nouveau valideur est intraitable avec la règle interdisant les applications promouvant d'autres applications, et maintient l'interdiction de l'application.Pour l'heure AppGratis ne propose pas de solution concrète pour revenir sur l'App Store. Simon Dawlat indique que le service est maintenu pour les 12 millions d'utilisateurs existants, pour lesquels l'application fonctionne toujours. Interrogé par nos soins sur la possibilité de lancer un site mobile et/ou de miser sur sa newsletter, qui échapperaient au contrôle d'Apple, AppGratis n'a pas souhaité répondre. À défaut, AppGratis espère que l'affaire sera assez relayée pour qu'Apple change d'avis. En attendant il expose ses promotions sur son site Internet et dans sa newsletter.