L'écosystème d'Apple s'ouvre petit à petit et les choses commencent à devenir bien plus concrètes pour les utilisateurs.

Dans le cadre de la loi du Digital Market Act, entrée en vigueur dans l'Union européenne en mars 2024, Apple se voit contrainte d'ouvrir toujours plus son écosystème. Et cela concerne le choix des applications par défaut, y compris celles qui constituent le cœur du système depuis plus de 10 ans.
WhatsApp s'empare de la messagerie et du téléphone
En août 2024, Apple publiait un message aux développeurs en les informant que de nouvelles options seraient prochainement disponibles. Cela concernait la possibilité pour les utilisateurs de pouvoir désinstaller les applications fournies par défaut par la société, mais aussi davantage de souplesse pour les utilisateurs. Ces derniers sont effectivement en mesure de configurer par défaut un nombre croissant de services tiers.
Après le client mail, le navigateur, le gestionnaire de mots de passe, le traducteur ou le service de géo-localisation par défaut, l'utilisateur peut désormais choisir les applications de téléphone et de messagerie par défaut. Et la dernière version de WhatsApp peut désormais venir se greffer au cœur du système.

Cette nouveauté ne concerne pas que les utilisateurs au sein de l'Union européenne. La firme de Cupertino avait en effet précisé que tout le monde pourrait en profiter.
La configuration de WhatsApp par défaut en tant que messagerie mobile et module téléphonique sur iOS est un cap important. Selon divers rapports, la filiale de Facebook aurait passé la barre des 3 milliards d'utilisateurs à travers le monde en janvier dernier. Il s'agit donc d'une brique particulièrement non négligeable pour afficher une interopérabilité renforcée avec les utilisateurs d'Android, lesquels sont déjà en mesure d'utiliser le service par défaut.
SI WhatsApp profite donc du règlement européen, le DMA n'est pas sans conséquence pour cette dernière. Elle est désormais qualifiée de "très grande plateforme en ligne" selon la définition émise par l'Union. Au sein de ses chaines, elle devra donc mettre en place des outils afin de "prévenir les activités illégales et préjudiciables en ligne et la propagation de la désinformation."
- Chiffrement de bout en bout.
- Appels audio et vidéo gratuits.
- Compatibilité multiplateforme.