M. Welch parle de « véritable sonnette d'alarme » quand il explique qu'Apple a informé Intel qu'il ferait mieux de réduire drastiquement sa consommation électrique, le menaçant de perdre un client.
Le directeur de l'initiative admet que le MacBook Air est resté sans équivalent sur le marché alors qu'« il y a des personnes qui veulent un PC au même format ». Voilà donc ce qui a poussé Intel à annoncer au mois de mai son ambition de réduire la consommation électrique moyenne de ses puces de l'ordre de 35 ou 40 watts à seulement 15 watts.
Reste que l'herbe n'est pas tellement plus verte chez le seul concurrent viable d'Intel, AMD, dont les puces sont en concurrence plus ou moins directe. Si Apple devait abandonner Intel au profit d'une plateforme sensiblement moins gourmande en énergie, il n'aurait d'autre solution que d'adopter l'architecture ARM, au prix de lourds sacrifices en terme d'usages. Sa puce Apple A5 revendique par exemple d'excellentes performances/watt, mais avec un plafond de performance handicapant.
La firme de Santa Clara s'est néanmoins pliée aux exigences de celle de Cupertino, qui devraient se concrétiser dès la fin de l'année.