Les deux écrans mesurent donc 7 pouces (18 cm), affichent une définition WSVGA (1024 x 600 pixels) et reposent sur la technologie tactile capacitive. L'ordinateur est donc dépourvu de véritable clavier et c'est l'écran inférieur qui joue ce rôle à la demande. Un interrupteur permet de passer d'un mode étendu, dans lequel l'écran inférieur est une extension du premier, et sur lequel on peut afficher les contenus de son choix, à un mode clavier, dans lequel il présente l'un des six claviers virtuels proposés. Le procédé haptique (par vibration) tente d'apporter un retour de force à un écran tactile qui en est dépourvu.
L'ordinateur fonctionne sous Windows 7 Edition Familiale Premium, et non sous un système d'exploitation conçu pour la mobilité, tel que le tout récent Windows Embedded Handheld. Toshiba a néanmoins prévu une suite logicielle permettant de tirer parti du point distinctif innovant de cet ordinateur. On retrouve ainsi l'application Toshiba Bulletin Board, qui permet de personnaliser son bureau à double écran avec toutes sortes de widgets, et Toshiba ReelTime qui affiche un historique visuel des derniers fichiers de tous types ouverts.
Il est animé par un processeur à basse tension Intel Pentium U5400 (muni de X Mo de mémoire cache et cadencé à 1,20 GHz), par une puce graphique Intel GMA, par 2 Go de mémoire vive DDR3 et par un support de stockage SSD de 64 Go, extensible par le biais d'un emplacement mémoire microSD. Il abrite également du Wi-Fi N, du Bluetooth mais pas de 3G. La connectique s'en tient d'ailleurs à un seul port USB 2.0.
Le Toshiba Libretto W100 est donc ce qu'aurait pu être le Courier de Microsoft, bien qu'il n'apporte aucune innovation tangible en terme d'expérience utilisateur en se contentant de Windows 7. Il devrait néanmoins être commercialisé, lui, certes en quantité limité, au cours de l'été et pour un prix public d'environ 1 000 dollars. Il mesure 20 x 12,3 x 3 cm pour un poids de 820 grammes avec sa batterie à 8 cellules lui conférant une autonomie non annoncée.