Dans la jungle des catégories de dispositifs mobiles, ni PC portable dit ultrafin, ni tablette, le « Toshiba AC100 » est un smartbook, cette jeune catégorie à mi-chemin entre le smartphone et le netbook. Ce nouvel ordinateur portable, à l'esthétique et aux dimensions proches de celles d'un netbook, repose effectivement sur une architecture matérielle ARM héritée du monde de la téléphonie mobile et non sur un processeur X86 tel que l'Intel Atom.
Sous son écran WSVGA (1024 x 600 pixels) à rétro-éclairage à LED de 10,1 pouces, on retrouve ici une puce Nvidia Tegra 250, soit la seconde génération d'une puce tout-en-un (SoC) regroupant CPU, GPU et divers contrôleurs. Le CPU y est d'ailleurs cadencé à 1 GHz et le GPU y assure le décodage matériel de la vidéo haute définition Full HD 1080p. L'ensemble est épaulé par 512 Mo de mémoire vive DDR2 et par un support de stockage SSD de 32 Go, extensible par le biais d'une carte mémoire SD.
La connectique est assurée d'une part en sans-fil par du Wi-Fi N, du Bluetooth 2.1 (optionnel) et de la 3G (optionnelle), d'autre part en filaire par un port USB 2.0 standard, un port mini USB, des entrées et sorties audio analogiques et une sortie HDMI,
Le « Toshiba AC100 » fonctionne sous Android 2.1, le système d'exploitation mobile de Google. Celui-ci, sans qu'on sache ce que Toshiba a prévu pour en adapter l'utilisation à l'ergonomie d'un ordinateur portable, assure une autonomie de 8 heures de surf ou de lecture de vidéo et de 7 jours en veille, en dépit de son poids réduit de 870 grammes. Il ne mesure enfin que 14 à 21 mm d'épaisseur.
Toshiba n'a pour l'heure révélé ni le prix ni la date de lancement du l'AC100.