Nikon complète sa gamme de zooms dits trans-standards, allant du grand angle au téléobjectif, d'une variante économique d'un modèle existant. Un objectif tiers, le 18-270 mm de Tamron, cannibalise effectivement les ventes du 18-300 mm existant de Nikon.
Nikon lance donc un 18-300 mm alternatif, qui complète mais ne remplace pas le modèle existant. Ce nouveau modèle équivalent à un 27-450 mm est moins lumineux à mesure qu'on zoome : l'ouverture maximale est de f/3,5 en position grand angle mais elle descend progressivement à f/6,3 en position téléobjectif, comme sur celui de Tamron, contre f/5,6 sur le précédent modèle.
En contrepartie l'objectif est plus compact et plus léger, et le nouveau stabilisateur optique compense les mouvements du photographe jusqu'à 4 EV, contre 3,5 sur le modèle haut de gamme (ce qui veut dire qu'on compense le flou de bouger avec un temps d'obturation seize fois plus long que sans stabilisation).
La formule optique inclut 3 lentilles asphériques, comme sur les deux autres objectifs, et 3 lentilles en verre ED (servant à minimiser les aberrations chromatiques), contre 2 sur le Tamron. Le diaphragme comporte 7 lamelles circulaires, de quoi délivrer un flou d'arrière-plan honorable. Le fabricant fournit une pochette de transport, mais le pare-soleil HB39 est optionnel.
Reste qu'à 760 euros, ce Nikon AF-S DX 18-300 mm f/3,5-6,3G ED VR demeure loin du Tamron sur le plan tarifaire, puisque ce dernier n'est vendu que 350 euros. Le 18-300 mm f/3,5-5,6 reste à 980 euros, mais le fameux 18-200 mm, plébiscité par la critique, passe quant à lui de 870 à 650 euros.
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