Son zoom périscopique gagne certes une once de luminosité, mais il perd en contrepartie beaucoup de recul, pour une amplitude inchangée. Désormais équivalent à un 35-175 mm f/3,6-4,8, il perd le titre de grand angle que le 28-140 mm f/3,9-5,8 de son prédécesseur méritait. Les trois millimètres gagnés en épaisseur (16,5 contre 20 mm) valent-ils ce sacrifice ? L'autonomie tombe également de 200 à 150 vues.
Le capteur CCD de 1/2,3 pouce devient plus dense (il passe de 12,1 à 14,1 millions de pixels), à défaut d'être plus sensible (80 à 1600 ISO, extensible à 6400 ISO à 3 millions de pixels). On aurait pourtant préféré l'inverse. Celui-ci filme en haute définition 720p à 30 images par seconde avec son stéréo.
Il n'y a guère que l'écran pour se consoler. Sa définition fait effectivement un bond de 288 000 à 819 000 points, sur une dalle tactile multipoint OLED de 8,9 cm (3,5 pouces) de diagonale.
Le « Nikon Coolpix S80 » sera commercialisé en France à partir du mois d'octobre au prix public de 300 euros.