L'« Alpha SLT-A57 » est surtout l'occasion pour Sony de repositionner son vrai-faux reflex emblématique dans une gamme qui s'est depuis nettement enrichie. Si son prédécesseur chapeautait la gamme initiale, le nouveau venu est désormais surmonté de deux modèles. Et en particulier de l'Alpha 65, auquel il emprunte le boîtier et l'ergonomie, mais auquel il cède également certaines spécificités dont son aîné bénéficiait.
L'« A57 » conserve le capteur APS-C CMOS non rétro-exposé mais stabilisé de 16,1 millions de pixels et le module autofocus à 15 collimateurs de son prédécesseur, mais il sont désormais associés à la puce de traitement Bionz des modèles supérieurs, ce qui entraine quelques améliorations.
Capteur inchangé mais améliorations malgré tout
La sensibilité a ainsi été portée à 16 000 ISO (contre 12 800), tout en restant extensible à 25 600 ISO, la cadence de prise de vue à 12 i/s (contre 10) et la définition vidéo au 1080p (contre 1080i), la conception SLT assurant la mise au point en continu, en photo comme en vidéo. L'« A57 » adopte effectivement l' ou le MP4 pour filmer en progressif à 25 et même 50 i/s. La fonction « ByPixel Super Resolution » fait également son apparition pour offrir un zoom numérique deux fois.
Au registre des spécificités réservées aux modèles supérieurs, l'« A57 » s'en tient au viseur électronique LCD SVGA (1,44 millions de points) et à l'écran articulé VGA (921 600 points) de son prédécesseur, tout en abandonnant le GPS dont celui-ci bénéficiait, désormais exclusif au haut de gamme.
Le « Sony Alpha SLT-A57 » sera lancé début avril en France. Il y sera vendu 750 euros nu, 850 euros avec le 18-55 mm ou 1050 euros avec le 18-55 et le 55-200 mm.