Le dernier né des NX reste un appareil photo sans miroir, donc pas un reflex, mais il reprend l'esthétique, la prise en main et l'ergonomie générale d'un reflex relativement haut de gamme. Il bénéficie notamment d'un boîtier en alliage de magnésium, d'un écran de contrôle à segment, inédit sur le marché des hybrides, d'une paire de molettes de réglage et de nombreux boutons.
Plus commun, son viseur OLED XGA offre un grossissement de 1,04x. L'écran arrière de 3 pouces repose sur une dalle Super AMOLED d'une définition non communiquée, il est orientable sur l'axe vertical et tactile.
L'appareil abrite par ailleurs un nouveau capteur CMOS rétro-exposé au format APS-C combinant tous les derniers raffinements. Il est effectivement dépourvu de filtre passe-bas — ce filtre réduisant artificiellement la netteté pour éviter la formation d'artefacts sur certains motifs — et intègre 205 capteurs de mise au point à détection de phase sur 90% de sa surface. Associé à un processeur DRIMe V multi-cœurs, ce capteur de 28 millions de pixels atteint ainsi 15 images par seconde en rafale avec suivi du point. Il culmine à 25 600 ISO en standard et à 51 200 ISO en étendu. Surtout il filme en Ultra HD 4K, sans plus de précision sur les cadences, les codecs ou les taux d'encodage employés.
Le NX1 tient enfin son titre de « Smart Camera » de ses connectivités NFC, Bluetooth 3.0 et Wi-Fi 802.11ac, qui permettent de le télécommander, puis de transférer les photos et les vidéos sur un appareil mobile, ou de les diffuser en direct sur un téléviseur connecté, y compris en Ultra HD.
Ce Samsung NX1 sera lancé mi-octobre aux États-Unis, pour 1 500 dollars nu, ou pour 2 800 dollars avec un zoom 16-50 mm f/2-2,8, particulièrement lumineux et stabilisé, ainsi qu'avec une poignée verticale (communément appelé grip) et une seconde batterie.