Telegram respecte-t-il le Règlement général sur la protection des données (RGPD) en permettant à ses utilisateurs de générer des deepfakes ? Une agence italienne veut y voir plus clair.
L'enquête fait suite à la découverte d'un réseau de robots générant des contrefaçons d'images dénudées sur Telegram.
Tout le monde potentiellement victime
La semaine dernière, on vous parlait d’un réseau de bots diffusant des deepfakes dénudés sur Telegram. D’après un rapport de l’entreprise Sensity, près de 104 000 femmes auraient été victimes d’un détournement de leur image depuis juillet 2020, dans un but présumé pornographique.
Vendredi 23 octobre, la Garante per la protezione dei dati personali (l’équivalent de la CNIL en Italie) annonçait l’ouverture d’une enquête sur Telegram.
« La facilité d'utilisation de ce programme fait de toute personne ayant une photo sur le Web une victime potentielle de deepfakes » indiquait l’autorité italienne de protection des données personnelles. L’enquête cherchera à établir si la messagerie Telegram enfreint le RGPD en hébergeant ce réseau de bots générateurs de deepfakes.
Source : The Verge