© Spendesk
© Spendesk

FinTech spécialisée dans la gestion des frais en entreprise, Spendesk a annoncé, mardi, avoir levé 100 millions d'euros. La voici devenue la 26e licorne française.

On ne les arrête plus ! Les start-up de la French Tech, et plus particulièrement les FinTech, sont dans une forme olympique (ça tombe bien, les Jeux d'hiver démarrent bientôt), comme le prouve la dernière levée de fonds de Spendesk à hauteur de 113 millions de dollars (100 millions d'euros), qui fait d'ailleurs suite à son précédent tour de table, qui remonte à six mois seulement (104 millions d'euros). La pépite française, qui délivre à ses clients une plateforme 7-en-1 de gestion des dépenses, devient la 5e licorne du mois, et la 26e française, seulement 24 heures après la start-up dédiée à la robotique d'entrepôt Exotec.

Près de 300 millions d'euros levés par Spendesk, qui confirme l'intérêt des investisseurs pour les FinTech

Rodolphe Ardant, Président-directeur général et cofondateur de Spendesk, a lui-même fait l'annonce, mardi matin, de la nouvelle levée de fonds de son entreprise, basée à Paris et fondée en 2016. Depuis sa création, la start-up a réussi à lever 260 millions d'euros, des investissements qui lui permettent aujourd'hui de dépasser le milliard de dollars de valorisation d'entreprise, et de rejoindre le club de moins en moins fermé des licornes françaises.

Derrière ce dernier tour de table, on retrouve la société américaine Tiger Global, connue pour avoir déjà investi dans certains mastodontes de la Tech comme Facebook, ByteDance, LinkedIn, Waymo, Yandex, Coinbase (et d'autres), mais pour avoir aidé une autre FinTech française, Qonto, à réaliser une levée XXL de 484 millions d'euros. C'était la semaine dernière. Le fonds américain ne prendrait toutefois pas part à la gouvernance des start-up dans lesquelles il investit.

Aujourd'hui, Spendesk se présente comme une « solution complète de gestion des dépenses », qui se destine à améliorer la collaboration entre les équipes et à améliorer la productivité de ses entreprises clientes (elles sont 3 500 aujourd'hui en Europe et aux États-Unis), en libérant les équipes administratives et financières des sociétés de la charge liée à la gestion des dépenses.

Bureau parisien de Spendesk (© Spendesk)
Bureau parisien de Spendesk (© Spendesk)

Spendesk couvre ainsi l'ensemble du processus de dépenses d'une entreprise, allant des cartes de paiement à l'automatisation comptable, en passant par le traitement des factures, le remboursement des frais, la pré-validation des dépenses, le suivi des budgets et l'analyse des dépenses. Une solution 7-en-1, à destination d'entreprises de 30 à 1 000 collaborateurs, qui contribue aujourd'hui à son embellie.

Un jour, une licorne

Ces fonds, Spendesk les a levés dans l'optique de réaliser d'importants investissements dans son produit en 2022. En premier lieu, la troisième FinTech française à réaliser un tour de table supérieur ou égal à 100 millions cette année (après Qonto et PayFit) veut recruter. L'entreprise, qui emploie 350 « Spendeskers », entend embaucher 300 personnes supplémentaires en 2022, pour avoisiner les 700 employés d'ici la fin de l'année.

Outre l'amélioration de son produit et la croissance de ses effectifs, Spendesk espère bien garnir son portefeuille de clients. L'entreprise a déjà collaboré avec Doctolib, Deezer, SeLoger, Doctolib, Printemps et l'Olivier Assurance et d'autres.

Quelle sera la prochaine start-up française à rejoindre le clan des licornes ? Nous ne sommes sans doute pas au bout de nos surprises, mais quoi qu'il en soit, après PayFit, Ankostore, Qonto, BackMarket et Exotec, la French Tech est plus florissante que jamais en ce début d'année.

Source : Spendesk