© OneFlash
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Xavier Niel fait partie des investisseurs qui soutiennent le développement de OneFlash, une solution de batteries portables en libre-service.

Cette jeune start-up française, lancée en 2019, annonce une levée de fonds de 3 millions d'euros.

Xavier Niel comme investisseur

Cette somme a été récoltée auprès de plusieurs investisseurs, dont Kima Ventures, une société d'investissement spécialisée dans le soutien à des entreprises dites early-stage. Kima Ventures a été cofondée par un certain Xavier Niel, patron d'Iliad (Free). Des business angels bien connus comme Bernard Mourad, ancien banquier de Patrick Drahi et cofondateur du média Loopsider, ou Julien Callede, cofondateur du site de mobilier Made.com, ont également mis la main au portefeuille.

OneFlash est donc un service d'installation de bornes de batteries portables en espace public. Il compte parmi ses clients IKEA, Carrefour, Decathlon, Leroy Merlin, Boulanger, les supermarchés Casino ou encore Relay. La start-up a déjà mis à disposition 400 bornes, chacune comprenant 6 à 48 batteries.

En Chine, ce genre de service est déjà très populaire, mais ne s'est pas encore imposé chez nous. OneFlash opte pour un modèle économique différent de ses concurrents chinois, puisqu'il loue ses bornes à d'autres entreprises, et non directement à l'utilisateur final qui, lui, ne paye pas.

Les commerces sont convaincus, mais OneFlash veut s'étendre au-delà

« C'est un modèle gagnant pour tout le monde, et OneFlash est le seul à l'avoir adopté dans ce secteur », assure Bernard Mourad, cité par Les Échos. Mais pourquoi les magasins dépenseraient-ils de l'argent pour permettre à leurs clients de recharger leurs mobiles ? Car cela permettrait d'augmenter de 30 % le temps passé en boutique, et donc les chances de vendre des produits.

Avec ce tour de table à 3 millions d'euros, OneFlash ambitionne de se développer en Europe. Les Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne sont les marchés prioritaires. La société aimerait également convaincre d'autres établissements que des commerces, comme des lieux culturels, des hôtels, des parcs d'attractions, des hôpitaux… Les stades sont aussi dans son viseur alors que la France accueille coup sur coup la Coupe du monde de rugby 2023 et les Jeux Olympiques 2024.

Source : Les Échos