Sonos traverse une mauvaise passe, c'est le moins que l'on puisse dire. En plus de ses démêlés avec Amazon et Google concernant de potentiels vols de brevets, la société souffre, elle aussi, de la crise sanitaire.
L'enseigne spécialisée dans les enceintes a annoncé le licenciement de 12 % de ses salariés.
Des départs par dizaines
Dans un communiqué, la société affirme qu'« en raison de l'incertitude et des défis liés à la pandémie de COVID-19 », elle réétudie ses investissements prévus. Elle ajoute avoir mis en œuvre en mars dernier des « mesures initiales » visant à réduire ses dépenses d'exploitation et à préserver ses liquidités.
Dans le cadre de ces efforts, Sonos a lancé le 23 juin 2020 un plan devant entraîner le licenciement d'environ 12 % de ses effectifs mondiaux. En outre, l'entreprise fermera son magasin présent sur l'île de Manhattan, à New York, ainsi que six « magasins satellites » sans préciser lesquels.
À l'heure actuelle, rapporte Engadget, Sonos compte « plus de 1 450 salariés à temps complet », l'annonce devrait donc signifier le départ d'environ 175 personnes.
Changement de stratégie
Sonos a déjà tenu quelques conférences afin d'annoncer ses décisions. Patrick Spence, le P.-D.G. de l'entreprise a remercié chaque personne ayant perdu son emploi, ajoutant que l'enseigne se concentrait sur leur départ et leur transition de carrière.
Le dirigeant a également décrit le changement de stratégie de la société,
annonçant qu'il réduirait son propre salaire de 20 % à partir du mois de juillet et ce jusqu'à la fin de l'année. Les autres hauts dirigeants perdront également 20 % de leur salaire jusqu'à la fin du mois de septembre.
Plus largement, il ajoute que l'entreprise se focalisera désormais « sur la réduction des investissements marketing, sur la gestion et le resserrement des stocks et sur l'élimination de certaines dépenses d'exploitation discrétionnaires ».
Sonos rejoint ainsi le cercles des entreprises ayant annoncé des licenciements plus ou moins importants suite à la crise sanitaire. Uber, Kickstarter, Airbus… La liste s'allonge.
Sources : CNBC, The Verge, Communiqué.