Wish va disparaître des moteurs de recherche. La répression des fraudes a ordonné le déréférencement du site en raison de ses trop nombreux produits non conformes et dangereux.
L’accès à Wish sera en revanche toujours disponible en tapant directement l’adresse dans la barre de recherche, mais le site ne pourra plus être trouvé en tapant un mot-clé dans Google, DuckDuckGo, Bing et consorts.
Wish délisté des moteurs de recherche
C’est une mesure presque exceptionnelle. Le site de bonnes affaires Wish sera déréférencé de l’ensemble des moteurs de recherche en France et supprimé des différents magasins d’applications mobiles, a ordonné la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).
Cette décision a été prise à la suite d’une enquête dont les conclusions ont été rendues publiques ce mercredi 24 novembre 2021, qui remet en cause la conformité et la sécurité de très nombreux produits. D’après les informations du journal Le Parisien, la mesure serait effective dès la semaine prochaine, obligeant Google, Bing, Apple et consorts à se mettre rapidement en conformité. L’accès à la plateforme aux 100 millions d’utilisateurs actifs sera en revanche toujours possible en tapant directement l’adresse, mais il ne sera plus possible de trouver le site en cherchant « Wish » dans un moteur de recherche.
Trop de produits dangereux et non conformes
Sur 140 produits vendus sur la plateforme Wish, la DGCCRF a jugé un nombre important comme non conforme. Ce sont ainsi 90 % des appareils électriques analysés qui sont considérés comme dangereux (pouvant notamment créer des incendies), tout comme 45 % des jouets et 62 % des bijoux fantaisie. « Il n’y a pas de raison de tolérer en ligne ce que nous n’acceptons pas dans les commerces physiques », a expliqué Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, auprès du quotidien.
L’administration française a d’ailleurs remarqué que les produits illicites notifiés à la plateforme réapparaissent souvent sous un autre nom quelque temps après. Elle avait alors sommé Wish de se mettre en conformité, mais estime ne pas avoir reçu de réponse satisfaisante depuis, d’où sa décision. Cette enquête s’inscrit dans une démarche plus large de la DGCCRF qui s’attaque depuis quelques mois aux places de marché en ligne. Ses premières analyses étaient sans appel puisqu’elle a remarqué la présence de « 60 % de produits non conformes sur diverses plateformes, dont 32 % étaient dangereux ».
Source : Le Parisien