Dans le viseur de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), Wish a été déréférencé des moteurs de recherche en France. Un coup dur pour le site de bonnes affaires qui cherche déjà une parade.
La plateforme américaine a déposé un recours devant le tribunal administratif pour contester la décision de la DGCCRF. Son objectif : revenir sur Google et les app stores le plus vite possible.
Wish conteste la décision de la DGCCRF
C’était une mesure exceptionnelle qui avait été annoncée le 24 novembre dernier : le site Wish allait être déréférencé des moteurs de recherches et des boutiques d’applications en France à la demande de la DGCCRF. En cause, la dangerosité de nombreux produits vendus sur la plateforme américaine qui s’est démocratisée en tant que site de bonnes affaires. Dans son enquête, elle pointait en effet de lourds problèmes de conformité sur les 140 produits analysés. Des analyses que Wish réfute, au point de mettre en œuvre sa riposte contre l’administration française.
Selon les sources du Parisien, l’entreprise américaine a déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris ce 27 novembre. Le site de e-commerce, qui vend principalement des produits bon marché conçus en Chine, conteste les résultats de l’enquête de la DGCCRF sur la sécurité des produits vendus sur Wish. Son objectif est évident : revenir sur l’ensemble des moteurs de recherche et sur les boutiques d'applications en France.
Une audience prévue en décembre
La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes avait en effet remarqué que certains jouets étaient fabriqués avec de petites pièces qui se détachaient trop facilement et qui risquaient d’entraîner la suffocation des plus petits. « Même constat sur les appareils électriques dont 95 % étaient non conformes, avec 90 % de produits à risque », pouvait-on lire dans son rapport. Des conclusions qui ont mené le ministère de l’Économie à ordonner des mesures pour réduire la visibilité du site qui ont été appliquées ce lundi 29 novembre.
Une audience est déjà prévue pour le 10 décembre prochain et la plateforme américaine a « bon espoir que le juge se prononce rapidement sur cette question », rapporte le journal. En attendant, elle ne peut plus être trouvée par les internautes français en tapant son nom sur Google et consorts, mais elle reste néanmoins accessible en rentrant son adresse directement dans le navigateur.
Source : Le Parisien