Selon Reuters, Philips, Samsung Electronics et Infineon Technologies sont visés par cette accusation formelle émanant des autorités communautaires. L'enquête aurait débuté en 2008 et trouverait alors ici son dénouement. L'amende pourrait être prononcée dès la fin du mois de juillet et s'avérer lourde.
Les puces fournies avaient vocation à inonder le marché de la téléphonie mobile mais également ceux des passeports, des cartes d'identité, des cartes bancaires ou bien encore des systèmes de télévision. Ces 3 géants pourraient en conséquence devoir payer une amende allant jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires.
Quant à Renesas Technology, elle devrait échapper aux sanctions pour avoir alerté les autorités européennes sur ces pratiques prêtées à la concurrence.