Free Mobile, Orange, SFR et Bouygues Telecom continuent d'investir dans leurs propres réseaux de téléphonie mobile. Pour l'année 2014, les opérateurs ont investi la somme de 2,2 milliards d'euros. Hors achat de fréquences, ce montant est relativement stable depuis 2004 (entre 2 et 2,5 milliards d'euros annuels), selon l'Arcep, l'auteur de ce bilan.
A l'avenir, les opérateurs devront cependant travailler d'arrache-pied pour que leur réseau satisfasse aux obligations de l'Arcep (.pdf). Dans la bande des 800 MHz en particulier, qui offre de meilleures qualités de propagation pour la 4G, Orange, SFR et Bouygues Telecom auront fort à faire ces prochaines années.
Dans les zones dites peu dense (18 % de la population et 63% de la surface du territoire métropolitain), ces trois fournisseurs devront couvrir 40 % de la population d'ici janvier 2017, 90 % d'ici 2022 et 97,7 % d'ici 2027. A ce jour, Bouygues Telecom et SFR ne couvrent chacun qu'environ 1% de la population alors qu'Orange atteint les 25%. L'écart est donc de taille, le régulateur rappelle à ce titre qu'il sera « particulièrement vigilant au respect de l'obligation qu'ont ces opérateurs de couvrir 40% de la population de ces zones peu denses d'ici janvier 2017 ». Quant à Free Mobile, il ne détient pas de droit d'utilisation sur cette plage de fréquences.
Le constat est similaire pour la bande des 2,6 GHz. Au dernier pointage datant du mois de juillet, les quatre opérateurs atteignent leur jalon de couverture de 25% de la population. « Un grand chemin reste toutefois à parcourir pour atteindre 99,6% de la population, en particulier dans les zones les moins denses », précise l'Arcep.
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