Les représentants des taxis considèrent que la période pendant laquelle UberPOP était en fonctionnement en France leur a porté préjudice. Ils demandent à ce que la justice condamne les responsables d'Uber France à régler la somme de 103 millions d'euros. L'application permettant à des chauffeurs non professionnels de pratiquer le transport de passagers est désormais fermée sur le territoire.
Les plaignants, la fédération nationale des artisans taxis (FNAT), la fédération nationale des taxis indépendants (FNTI) ainsi que la fédération française des taxis de province (FFTP), estiment que la plate-forme a poussé au déclin de la profession. Ils jugent donc qu'UberPOP a contribué à créer une concurrence indue dans le secteur.
C'est pourquoi chaque groupement réclame 34,5 millions d'euros de dommages et intérêts pour le préjudice financier subi. Selon La Tribune, leur demande comprend également 215 000 euros pour préjudice moral lié à la détérioration de l'image de la profession de taxi. Au total, la requête dépasse 100 millions d'euros.
Le procès doit continuer cette semaine. A présent que les plaignants ont estimé leur préjudice, le tribunal doit mettre son jugement en délibéré. En attendant cette décision, le procureur a requis une amende d'un million d'euros à l'encontre d'Uber. Quant aux deux dirigeants, sont requises 50 000 et 70 000 euros d'amende assorties d'une interdiction de gérer une entreprise pendant 5 années.
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