Bitcoin

Les transactions en cryptomonnaies sont très énergivores. La consommation électrique liée à leurs usages dépasse l’énergie dépensée par certains pays tels que la Suisse, la Grèce ou l’Algérie.

Mais le Bitcoin n’est pas le seul coupable, même si à lui seul il représente les deux tiers de la consommation d’électricité des cryptomonnaies.

Une consommation de 61,88 tW/h

En 2018, la consommation d’énergie liée aux était estimée à environ 61,88 térawatts / heure ce qui représente, d’après la revue scientifique Joule, une production d’environ 22 mégatonnes de CO2 par an, l’équivalent de la pollution d’un pays tel que le Sri Lanka ou la Jordanie.

Une étude menée conjointement par plusieurs chercheurs de l’Université technique de Munich tend à dire que la part du Bitcoin dans la consommation globale due à la preuve de travail pour valider les transactions en cryptomonnaies représenterait les 2/3 du total.

Le dernier 1/3 serait partagé par toutes les autres cryptomonnaies utilisant le même principe de validation des transactions. Ceci s’explique aussi par la capitalisation majoritaire du Bitcoin face aux autres cryptomonnaies.

La « Preuve de travail » : source de consommation

La validation des transactions en cryptomonnaies nécessite un processus appelé « mining » réalisé avec des systèmes informatiques puissants et très énergivores. Suivant l’algorithme qu’utilise une cryptomonnaie, le matériel n’est pas le même. Par exemple, le Bitcoin repose sur le SHA-256. Pour valider les transactions de ce type, il faut utiliser un ordinateur dédié appelé ASIC.

Une cryptomonnaie comme le Monero, souvent décriée dans la presse comme étant l'argent de la drogue, va elle, s’appuyer sur un autre algorithme qui nécessite des processeurs graphiques haut de gamme tels que ceux produient par NVIDIA ou AMD. Plus le processeur sera puissant plus, il pourra valider de transaction, mais consommera davantage d'électricité en contre-partie.