Plusieurs établissements scolaires de la ville de Seattle viennent de déposer plainte contre les réseaux sociaux.
Les plateformes seraient nuisibles à la santé mentale
Quel est l'impact des réseaux sociaux sur les jeunes cerveaux ? Si de plus en plus d'études se penchent sur ce problème, la plainte que viennent de déposer les responsables d'écoles situées à Seattle, au nord-ouest des États-Unis, pourrait bien être l'occasion d'approfondir la question.
Les éducateurs accusent ainsi les réseaux sociaux d'atteinte « à la santé sociale, émotionnelle et mentale » du jeune public. Ils seraient responsables de la hausse des suicides, des tentatives de suicide et des visites aux urgences pour cause de problèmes mentaux.
Ils exploiteraient « la psychologie et la neurophysiologie de leurs utilisateurs pour qu'ils passent de plus en plus de temps sur leurs plateformes », entraînant des soucis de santé mentale.
Le trou de la sécu, c'est aussi les réseaux sociaux
Et si ce mode de fonctionnement est lucratif, « car plus les usagers passent de temps sur ces plateformes, plus les accusés peuvent vendre de publicités », il pèserait financièrement sur la société, qui prend en charge les jeunes malades. Les réseaux sociaux devraient ainsi mettre la main à poche et payer des indemnités.
« Les contribuables ne devraient pas porter le fardeau de la crise de santé mentale que les entreprises de médias sociaux ont créée », défendent les plaignants dans leur communiqué. Ils assurent s'inscrire dans la lignée du discours sur l'Union de 2022 prononcé par Joe Biden dans lequel il demandait « de tenir les plateformes de médias sociaux responsables de l'expérience nationale qu'elles mènent sur nos enfants à des fins lucratives ».
Tous les grands acteurs du domaine sont cités dans la plainte. Les réseaux sociaux de Meta, Instagram et Facebook, Snapchat, Google, sa maison-mère Alphabet, YouTube, Bytedance ainsi que sa filiale TikTok.
Source : Les Échos