Le nouveau président des États-Unis Joe Biden a décidé de révoquer plusieurs décrets, notamment celui pris par son prédécesseur le 6 août 2020 interdisant toute transaction entre des entreprises américaines et des réseaux sociaux chinois.
Une bonne nouvelle pour les utilisateurs de ces services, puisqu'en août dernier, WeChat restait l'application développée au sein de l'empire du Milieu la plus utilisée sur les terres de l'Oncle Sam. Néanmoins, Joe Biden ne compte pas non plus relâcher la pression sur la Chine, comme le traduit le décret de remplacement pris par le président américain.
Une bonne nouvelle pour les utilisateurs américains de ces applications
Suspendus à la fin de l'année 2020 par les tribunaux américains, les décrets pris par l'administration Trump contre plusieurs firmes chinoises et leurs applications, telles que TikTok, sont définitivement révoqués. Les deux mois de délai demandés par l'administration Biden en février 2021 pour étudier en profondeur l'enjeu du maintien des décrets Trump ont donc abouti à une fin favorable pour les entreprises chinoises.
Néanmoins, cela n'a pas empêché Joe Biden d'amender un autre décret pris par Donald Trump accroissant le nombre d'entreprises dans lesquelles les Américains n'ont pas le droit d'investir, notamment des firmes accusées par la Maison-Blanche d'user de « technologies de surveillance susceptibles d’être utilisées non seulement en Chine contre la minorité musulmane des Ouïgours et les dissidents, mais encore dans le monde entier ».
Le Monde précise que l'administration Biden, interrogée par l'AFP, poursuit une enquête spécifique à l'égard de TikTok via l'agence nationale « chargée de s’assurer que les investissements étrangers ne présentent pas de risque pour la sécurité nationale. »
Méfiance donc du côté de Washington alors que les tensions dans les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine pourraient être ravivées par le prochain voyage européen de Biden si ce dernier continue de réclamer un bloc des alliés des Américains contre la supposée « concurrence déloyale » de Pékin.
Source : Le Monde