Il s'agit d'un dérivé du Facebook Shops et d'une version étoffée de Catalogs.
Au cours des semaines précédentes, Facebook a annoncé plusieurs fonctionnalités intéressantes pour sa messagerie WhatsApp, notamment la possibilité d’organiser des appels vidéo à 8 participants au lieu de 4 et l’arrivée de la reconnaissance faciale sur Android. Mais la prochaine risque de faire un peu moins consensus : l'opportunité d’effectuer des achats directement depuis l’application.
Annoncé depuis Shocks pour Facebook
En l’espace de quelques années, le service de messagerie WhatsApp a su séduire les foules : fort de 800 millions d’utilisateurs actifs en 2015, il a dépassé le cap des 2 milliards de fidèles en début d’année. Facebook souhaite désormais que tous ces utilisateurs puissent effectuer des achats directement dans l’application.
Ce n’est pas vraiment une surprise, puisqu’une telle ambition était affichée depuis l’annonce de Shops. Ainsi, à l’instar de ce qu’elle a mis en place sur Facebook, l’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg accordera aux entreprises la possibilité de vendre leurs produits directement au sein de l’application WhatsApp.
Une démarche active de l’utilisateur… pour l’instant ?
En l’état, la société reste assez évasive sur le sujet. Elle a malgré tout mis en ligne une vidéo modestement intitulée The future of business messaging. Cette dernière donne quelques indices sur la manière dont le système sera mis en place.
En pratique, l’utilisatrice contacte l’entreprise par message pour consulter son catalogue de produits. Elle la sollicite également pour avoir des informations complémentaires. Une fois son choix décidé, la cliente règle directement son achat dans l’application.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel système est instauré sur WhatsApp. Facebook y a déjà favorisé le shopping via Catalogs, introduit en novembre 2019. Toutefois, l’intégration est nettement plus limitée que celle qui transparaît dans la vidéo promotionnelle ci-dessus. En ce qui concerne la manière d’effectuer les transactions, on suppose qu’elles utiliseront une solution de type Facebook Pay.
Pour défendre l’ajout de tels outils, Facebook utilise l’argument suivant : ils sont ouverts à toutes les structures, de la chétive boutique de quartier à la multinationale. Par conséquent, ils accordent une visibilité aux petites structures, leur épargnent le développement, coûteux, d'un site d’e-commerce, les émancipent de plateformes telles qu’Amazon ou Alibaba... au profit de Facebook.
Après tout, tant que la démarche provient uniquement de l’utilisateur, c’est une fonctionnalité comme une autre. En revanche, il faut simplement espérer qu’à terme, tout ceci ne devienne pas invasif, avec des pop-ups publicitaires incessants, y compris dans les fenêtres de conversations privées.
- Chiffrement de bout en bout.
- Appels audio et vidéo gratuits.
- Compatibilité multiplateforme.
Source : Engadget