Amazon renchérit sur le déploiement, outre-Atlantique, de son système de paiement Amazon One. Dévoilé pour la première fois il y a deux ans, ce dernier se contente lors du passage en caisse de scanner la paume de votre main pour débloquer le paiement.
Sans les mains ! Ou plutôt si… mais disons, sans rien toucher. C'est un peu le principe qui se cache derrière le système de paiement Amazon One, introduit pour la première fois en 2020. Comme illustré ci-dessus, le dispositif permet un paiement réellement sans contact, puisqu'il suffit de passer sa main au-dessus d'un lecteur pour que vos courses soient réglées. Amazon a annoncé cette semaine étendre ce système à 65 supermarchés supplémentaires de l'enseigne Whole Foods, principalement en Californie.
Une mise en route toute simple
Comme le précise The Verge, la mise en route du service est plutôt facile. Les clients peuvent configurer un compte Amazon One en enregistrant l'empreinte de leur paume à l'aide d'une borne dans les magasins participants. L'inscription au service nécessite simplement une carte de paiement et un numéro de téléphone… et bien sûr d'accepter les conditions d'utilisation d'Amazon, qui prévoient notamment l'utilisation d'images de la paume des mains.
Amazon précise que ces photos ne sont pas stockées localement au sein des terminaux des supermarchés. Elles sont chiffrées et stockées sur un serveur d'Amazon, dédié à Amazon One.
Amazon veut « disrupter » le paiement en caisse
Une fois l'inscription terminée, les clients n'ont plus besoin de sortir leur portefeuille ou leur smartphone pour payer en caisse. Il leur suffit de passer intentionnellement la paume au-dessus du capteur pour que la transaction se fasse.
Pour rappel, Amazon n'en est pas à son coup d'essai pour tenter de faciliter nos courses… ou du moins celles de ses clients américains. Il y a quelques années, la firme avait par exemple testé à Seattle une épicerie de quartier dépourvue de caisses. Un concept adopté par la suite à plus large échelle, y compris dans certains magasins Whole Foods aux États-Unis.
Source : The Verge